Vice-championne de France du 10 km dans le sillage d’Aurélie Muller, la Biterroise Océane Cassignol (2h00’29) a réussi à faire fi de la concurrence internationale pour décrocher sa qualification pour ses premiers championnats du monde senior, ceux qui se tiendront cet été à Budapest (14-30 juillet).
Océane, que t’inspire ta qualification pour les championnats du monde de Budapest ?
C’était mon objectif ! J’étais engagée à Gravelines pour me qualifier. C’est bien, le contrat est rempli !
Tu parais détachée de l’événement…
(Elle sourit)… Non, je suis très heureuse ! J’ai l’impression d’avoir franchi un palier. On m’attendait et j’ai réussi à répondre présent alors que le niveau de ces championnats de France était très relevé.
Comment s’est déroulée la course ?
Les deux premiers tours, j’étais derrière, dans le peloton, puis j’ai remonté le groupe de tête jusqu’au troisième ravitaillement.
Et après ?
Après, j’ai tout donné (sourire)...
Océane Cassignol en compagnie de son entraîneur Philippe Lucas (D. R.).
Es-tu restée volontairement en embuscade ?
Je suis une nageuse qui reste cachée pendant la course avant d’accélérer dans le dernier kilomètre. C’est ma manière de nager. Je profite de ma pointe de vitesse (2’02 sur 200 m nage libre, ndlr).
Avec succès comme on a pu le constater à l’arrivée du 10 km. Te voilà maintenant membre de la « grande » équipe de France d’eau libre.
Oui, je serai à Budapest avec Aurélie, la championne du monde du 10 km… Non, vraiment, je suis très heureuse d’intégrer l’équipe de France et d’aller aux Mondiaux avec mes partenaires d’entraînement. Ça va être une belle et grande aventure !
Quelles seront vos ambitions en relais ?
On espère aller chercher l’or…
L’or, rien que ça ?
C’est clairement notre objectif ! On va tout donner, même si, évidemment, les courses d’eau libre sont toujours pleines de rebondissements.
Recueilli à Gravelines par A. C.