Après le titre national et la qualification sur 800 m nage libre (jeudi 7 avril), l’expérimenté Damien Joly a profité de la dernière journée des championnats de France de Limoges (5-10 avril) pour s’adjuger la couronne nationale du 1 500 m nage libre en 15’02’’69, poinçonnant au passage un second ticket pour les Mondiaux de Budapest (18 juin-3 juillet) et les Euro de Rome (11-21 août).
Que retiens-tu de cette finale ?
Je suis content de réaliser le temps de qualification pour les Mondiaux (15’04’’64), même si j’avais un autre chrono en tête. J’espérais nager dix secondes plus vite, mais bon, il faut rester sur le positif. Maintenant, il va falloir se remettre au boulot et travailler la seconde partie de course.
On a, en effet, le sentiment que la fin du 1 500 m nage libre a été compliquée.
Les derniers quatre cent mètres ont été durs. J’étais devant, au contrôle, mais il aurait justement fallu en remettre un coup pour faire descendre le chrono.
(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)
Entre les titres et les qualifications sur 800 et 1 500 m nage libre, on peut malgré tout dire que tes championnats de France sont réussis.
Deux qualifications pour les Mondiaux et les Euro, oui, on peut dire que le contrat est rempli. Maintenant, les choses sérieuses commencent. On va pouvoir se mesurer aux meilleures nations mondiales et européennes. J’ai hâte d’être à Budapest.
Elles sont importantes ces compétitions internationales à quasiment deux ans des Jeux olympiques de Paris ?
Oui, elles sont très importantes. Le demi-fond, ce n’est pas comme le 50 m nage libre. On a besoin de se confronter régulièrement aux meilleurs. Cette saison, il y a quatre confrontations internationales (Euro et Mondiaux en grand et petit bassin, ndlr) et toutes ces échéances constituent autant d’occasions de prendre de l’expérience et de progresser.
Même quand on dispose, comme toi, d'une longue expérience ?
Oui, bien sûr ! Vous savez, j’en apprends encore tous les jours. De toute façon, dans le sport de haut niveau et dans la natation plus particulièrement il faut sans cesse se remettre en question et se confronter aux autres pour s’améliorer.
Recueilli à Limoges par Adrien Cadot