Septième de la finale du 800 m nage libre des championnats du monde de Budapest (7’48’’10 alors qu’il avait porté son record personnel à 7’47’’46 en séries, ndlr), Damien Joly, 30 ans, tentera de conforter sa progression chronométrique sur le 1 500 m de vendredi (24 juin).
Damien, quel goût te laisse cette finale ?
Je suis un peu déçu. Le chrono n’est pas à la hauteur de ce que j’espérais.
Quel temps visais-tu ?
Je voulais faire un peu mieux qu’en séries (7’47’’46 contre 7’48’’10 en finale, ndlr), mais bon, j’ai réussi à gagner une place (8e en séries contre 7e en finale, ndlr). C’est un bon début de compétition. Maintenant, je vais essayer de bien récupérer pour le 1 500 m nage libre (vendredi 24 juin) qui est ma course principale des championnats du monde.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
De quelle manière as-tu bâti ta course ?
Je savais que j’avais le champion olympique à côté de moi (l’Américain Bobby Finke, ndlr) et que ça allait partir vite et revenir très fort. J’ai donc essayé de me focaliser sur mes sensations. Je pense avoir réalisé une bonne première partie de course, mais j’ai été davantage en difficulté sur la fin. Je pensais pouvoir relancer, mais ça n’a pas trop répondu.
Quels enseignements en tires-tu pour le 1 500 m nage libre ?
J’ai gagné trois secondes sur le 800 m (ancien record personnel en 7’50’’30, ndlr), ce qui devrait logiquement me donner un peu plus de vitesse sur le 1 500 m nage libre. Il faudra que je l’aborde en étant peut-être un peu plus relâché. Après, les meilleurs ont une vitesse de basse beaucoup plus élevée que la mienne. Moi, j’ai davantage d’aéro. Il va falloir jouer là-dessus.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Le plateau du demi-fond mondial, comme c’était le cas ce soir (mardi 21 juin) sur 800 m nage libre et comme ce sera le cas vendredi (24 juin) sur 1 500 m nage libre, est de plus en plus impressionnant. A croire qu’il n’en finit plus de s’étoffer !
Oui, clairement ! Ce soir, il y avait notamment le double champion olympique du 800 m et du 1 500 m (Finke). On peut dire que la finale de ce soir rassemblait les huit meilleurs spécialistes du demi-fond du monde. Je suis fier de figurer parmi eux (sourire)…
L’idée, à Budapest, n’est-ce pas aussi d’engranger de l’expérience et des informations sur tes principaux adversaires dans la perspective des Jeux olympiques de Paris ?
Oui, c’est vrai que toutes les compétitions internationales avant les JO de Paris seront un peu des répétitions grandeur nature. Les deux années qui arrivent vont passer très vite. Il ne faudra pas perdre de temps.
A Budapest, Adrien Cadot