Samedi 2 et dimanche 3 juillet, se tient à Vichy la dixième édition de l’Open de France. A 34 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Rio, les nageurs tricolores espèrent prendre des repères et se confronter une dernière fois avec les meilleurs nageurs du monde.
Vichy. Stade aquatique de Bellerive-sur-Allier. Depuis quatre ans, c’est ici que l’équipe de France de natation rencontre une dernière fois son public avant de s’envoler pour l’événement international de l’été. Dans 35 jours, ils seront à Rio pour disputer la plus grande compétition sportive de la planète : les Jeux Olympiques. « On a vraiment hâte de s’envoler pour les Jeux » commence Jérémy Stravius. « Ce soir (vendredi 1er juillet), nous allons recevoir notre équipement olympique et nous allons rentrer de manière plus concrète dans l’aventure olympique. C’est important également de pouvoir partager ça avec notre public à un peu plus d’un mois des Jeux. » Un public à qui sera présentée l’équipe de France au complet à l’issue de la finale du 100 m nage libre, le samedi 2 juillet. Mais plus qu’une dernière rencontre avec les fans tricolores, l’Open de France est surtout l’occasion de se confronter aux meilleurs mondiaux pour la dernière fois avant les JO. Cette année encore 35 nations sont au rendez-vous de cette compétition. Le britannique Adam Peaty, la Hongroise Katinka Hosszu ou encore la Hollandaise Ranomi Kromowidjojo seront les têtes d’affiches étrangères de ce dixième Open de France. « Les concurrentes présentes à Vichy seront également à Rio et c’est important de prendre ses marques et d’envoyer des premiers signaux, même si on est encore dans un gros cycle de travail » explique Charlotte Bonnet. « Je n’ai pas d’objectifs chronométriques particulier. Je souhaite juste me jauger et prendre des repères par rapport à mes concurrentes. » Florent Manaudou ne dit pas autre chose. « C’est vraiment une compétition de réglages avec un beau plateau. C’est toujours agréable de venir ici et je vais essayer de tirer le meilleur de moi-même. » Pour Camille Lacourt, Vichy est « juste une étape dans cette phase terminale de la préparation olympique. On a envie de prendre des repères mais sans se focaliser sur le chrono. »
A Vichy, J. C.