Waterman est la première biographie consacrée à Duke Kahanamoku (1890-1968), nageur, médaillé aux jeux olympiques de 1912, 1920 et 1924, surfeur et véritable icône hawaiienne : le waterman ultime, un être humain voué à toutes les pratiques océaniques.
Duke Kahanamoku en compagnie de Johnny Weissmuler lors des Jeux Olympiques de Paris en 1924 (D. R.).
Résumé
Bien avant que Mark Spitz et Michael Phelps n’effectuent leurs premières brasses, Kahanamoku émergea des eaux lointaines de Waikiki pour devenir la première superstar américaine de la natation olympique. Le premier « poisson humain » établit plusieurs douzaines de records mondiaux et resta au sommet de cette discipline pendant bien plus de dix ans. Sa rivalité avec Johnny Weissmuller transforma la compétition de natation d’un spectacle anodin et marginal en un événement de premier ordre. Kahanamoku utilisa sa renommée olympique pour faire connaître au monde le surf, une activité jusqu’alors quasiment inconnue au-delà de l’archipel hawaiien. Fièrement campé sur son longboard traditionnel en bois, il propagea le surf de l’Australie à Hollywood et de la Californie au New Jersey. Nul autre athlète américain n’a eu plus d’influence que lui sur ces deux sports et pourtant, il demeure une figure énigmatique et méconnue : un Polynésien à la peau bronzée qui fit face à l’ignorance et au racisme bien avant Joe Louis, Jessie Owens et Jack Robinson. Le lien étroit de Kahanamoku avec sa terre natale était essentiel. Né dans un royaume d’Hawaii encore indépendant, il fut shérif d’Honolulu pendant la Seconde Guerre mondiale et devint ensuite l’ambassadeur mondial de l’esprit aloha jusqu’à sa mort en 1968, neuf ans après l’accession d’Hawaii au statut de cinquantième État des États-Unis.
Kahanamoku utilisa sa renommée olympique pour faire connaître au monde le surf, une activité jusqu’alors quasiment inconnue au-delà de l’archipel hawaiien (D. R.).
L'auteur
David Davis est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés au sport. Ses écrits ont également été publiés dans le New York Times, le Los Angeles Times, Sports Illustrated, Smithsonian et dans plusieurs anthologies, notamment The Best American Sport Writing. Il vit à Los Angeles.
revue de presse & commentaires
« Waterman de David Davis rend enfin à Duke Kahanamoku, icône hawaiienne, l’hommage qui lui est dû. Il le replace à la tête du panthéon des dieux du surf tout en évoquant sa noblesse d’âme typiquement hawaiienne dont il reste l’archétype. » – The Wall Street Journal.
« Duke Kahanamoku est aujourd’hui vénéré pour avoir fait découvrir au monde, bien au-delà de son archipel d’Hawaii, la fière et digne mentalité polynésienne et leurs dons océaniques suprêmes. » – Steve Pezman, fondateur de Surfer’s Journal.
« David Davis a écrit l’histoire merveilleuse du plus noble ambassadeur de l’aloha qui traversa un siècle de tourmente avec bienveillance et grâce. » – Shaun Tomson, champion du monde de surf 1977.
« David Davis associe une écriture claire à des recherches méticuleuses afin de retracer la vie de l’une des plus grandes légendes olympiques. » – David Wallechinsky, président de la société internationale des historiens de l’olympisme.