Champion de France du 400 m 4 nages en 4’16’’37, Emilien Mattenet, 21 ans, a poinçonné son ticket pour les Mondiaux de Budapest (18 juin-3 juillet) et les Euro de Rome (11-21 août).
Que représente cette qualification pour les Mondiaux et les Euro ?
Ça me fait extrêmement plaisir ! J’étais venu à Limoges pour relever ce défi, même si j’avais déjà réalisé les minimas lors de l’étape marseillaise du FFN Golden Tour-Camille Muffat (4-6 mars). Il était malgré tout important de garder une certaine pression pour réaliser une bonne course. Peut-être qu’il m’a manqué un petit peu de tension pour nager plus vite.
Dans le sillage de Léon Marchand, on a le sentiment que les épreuves de 4 nages prennent de l’essor. Tires-tu profit de cette émulation ?
Le fait que Léon soit devant, c’est motivant ! Je m’entraîne tous les jours pour aller le chercher. C’est cool d’avoir un « lièvre » de ce niveau devant soi (sourire)… Bon, il est encore loin devant, comme les meilleurs spécialistes mondiaux du 4 nages, mais c’est un bel objectif que d’essayer de combler mon retard.
(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)
Quels seront tes objectifs aux championnats du monde hongrois de juin prochain ?
Il s’agira d’abord d’emmagasiner de l’expérience puisque ce seront mes premiers mondiaux. J’aimerais aussi ne pas me contenter d’être un figurant et réaliser une belle performance.
Ce serait quoi une « belle performance » pour toi ?
Signer mon meilleur chrono et terminer dans le top 12 mondial ! Pour ça, il va falloir continuer de bosser. Moi, ce que je préfère, c’est le dos. En revanche, le papillon est un gros point faible. L’avantage, c’est que je sais ce qu’il me reste à travailler spécifiquement à l’entraînement (sourire)…
Recueilli à Limoges par Adrien Cadot