En remportant la finale du 100 m dos (59’’64), Emma Terebo a décroché son ticket pour les championnats du monde de Budapest (18 juin - 3 juillet) et les championnats d’Europe de Rome (11-21 août). La jeune dossiste de 24 ans, qui pensait arrêter la natation l’année dernière, va ainsi découvrir l’équipe de France cet été.
Que ressens-tu à l’issue de cette victoire sur 100 m dos ?
Le bonheur et la joie de voir que le travail paie. C’est pour vivre ce genre de courses que nous pratiquons le sport de haut niveau.
En séries et en finale tu as réalisé un très bon départ. Est-ce ta force ?
Le premier 15 m, je l’ai dans la poche. C’est une force que je dois garder pour la suite. Ce soir (en finale), j’ai modifié certains points notamment sur mon virage. Je dispose d’une marge de progression sur cette partie de la course.
KMSP/Stéphane Kempinaire
Tu es qualifiée pour les Mondiaux de Budapest. Qu’est-ce que cela t’inspire ?
C’est incroyable. Pour être honnête, l’année dernière je devais prendre une décision sur la suite à donner à ma carrière. En rentrant de mon cycle universitaire aux États-Unis, je pensais arrêter la natation. Mais Michel Chrétien m’a fait une proposition intéressante. Il a voulu que je le rejoigne à l’INSEP et m’a assuré qu’il m’emmènerait aux championnats du monde. Nous y voilà ! C’est bien que ça se finisse comme ça. Enfin, que ça commence comme ça plutôt (rires). Les JO de Paris sont dans deux ans et ça va vite arriver.
La concurrence avec Analia Pigree, Mary-Ambre Moluh et Pauline Mahieu t’a-t-elle permis de progresser cette année ?
Bien sûr ! Ça fait plaisir de voir qu’il y a de la concurrence sur cette course en France. C’est une motivation supplémentaire au quotidien. Ça nous tire toutes vers le haut et ça nous permet de nous dépasser à chaque sortie.
Recueilli à Limoges par J. C.