A croire que c’était un soir de première pour les dossistes de l’équipe de France car juste avant la quatrième place de Yohann Ndoye Brouard sur 100 m dos, sa partenaire d’entraînement à l’INSEP, Emma Terebo, s’est classée cinquième sur la même distance en 59’’98 (record personnel en 59’’64 aux championnats de France de Limoges en avril 2022, ndlr). Des premiers pas réussis sur la scène internationale qui devraient assurément en appeler d’autres à l’avenir.
Qu’est-ce qui domine à l’issue de cette première finale mondiale ?
La satisfaction ! Cinquième mondiale, c’est trop bien. J’avais à cœur de gagner le plus de place possible sur cette finale. Passer de huitième à cinquième à ce niveau de performance, c’est vraiment très encourageant pour la suite. Je ne signe pas mon meilleur chrono, mais vue les circonstances, cela reste malgré tout très intéressant. L’idée, c’était aussi d’acquérir de l’expérience.
Contrairement à hier (dimanche 19 juin), en demi-finales, as-tu, cette fois, mieux maîtrisé ton passage en chambre d’appel ?
Oui, ce fut beaucoup mois impressionnant. J’ai essayé d’oublier le fait que j’étais en finale mondiale. Bon, ce n’est pas simple, mais j’ai géré mon stress (sourire)…
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Quelle stratégie de course avais-tu mis en place avec ton entraîneur Michel Chrétien ?
Je voulais signer mon record personnel (59’’64), mais j’ai encore de l’expérience à engranger. Reste que cette cinquième place me donne énormément de courage et de force pour m’améliorer dans les deux prochaines années.
Que représente-t-elle cette cinquième place aux championnats du monde ?
Franchement, je n’ai pas les mots ! C’est dur d’exprimer ce que je ressens. Il va sans doute me falloir quelques jours pour prendre conscience de ce qui vient de se passer. A vrai dire, je n’espérais rien de particulier… Seulement la finale. Mais cette cinquième place est tellement… je ne sais pas quoi dire (sourire)…
A Budapest, Adrien Cadot