Florian Bruzzo, entraîneur de l’équipe de France féminine de water-polo à l'issue de la première rencontre des Bleues de l'Europa Cup face à la Hollande (19-5) : « Il y a encore trop de différence entre notre pratique quotidienne et le haut niveau. Hier face aux Pays-Bas, nous avons pu nous en rendre compte en début de match. Le temps qu’on se mette dans le rythme, on avait déjà encaissé trois buts. On l’a également constaté en toute fin de rencontre, quand on a fini par lâcher physiquement. On n’est pas habitué à une telle intensité. Dans le championnat de France, il n’y a pas autant de duels, pas autant de démarrages, pas autant de pression même quand on est en attaque… Dans un match comme celui-là, on se rend compte que même s’il y a des progrès – en particulier au niveau de notre jeu, beaucoup plus structuré et avec beaucoup plus de joueuses capables d’intervenir dans une rencontre de ce niveau (hier la jeune Laurine Bacquet a ainsi joué plus de trois périodes) -, il nous reste encore beaucoup de travail physique et technique pour rivaliser avec les meilleures équipes européennes et mondiales. »
Florian Bruzzo avec ses joueuses lors des championnats du monde de Budapest (DeepBlueMedia)