Gardien de l’équipe de France entre 2000 et 2011, Benoît Bry est depuis quatre saisons le kiné attitré des Bleues. Une façon, utile et agréable, de garder un pied dans le water-polo.
Même si ça ne date pas de si longtemps que ça, rappelle nous en quelques mots ta carrière en tant que joueur…
J’ai débuté au NC Angérien, comme beaucoup de personnes qu’on retrouve en ce moment à Belgrade : Manu Laversanne, les sœurs Sacré, Marion Tardy. J’ai joué à Saint-Jean-d’Angély jusqu’en 2010, puis j’ai choisi de faire deux saisons à Nice. J’ai parallèlement gardé les buts de l’équipe de France pendant plus de dix ans. Avec à la clé, une participation aux championnats d’Europe à Budapest en 2001.
Tu es aussi parvenu à mener de front de brillantes études…
J’ai fait un Masters 2 en « Entraînement sportif et physiologie du sport » avant de rentrer à l’Ecole Nationale de Kinésithérapie et de Rééducation (ENKRE) par le biais des places réservées aux sportifs de haut niveau. C’était à côté de l’INSEP où je m’entraînais ; c’était pratique et j’ai donc continué, pendant trois ans, à mener en effet de front mes études de kiné et ma carrière sportive. Je n’avais pas d’aménagement de scolarité ; les journées étaient donc bien chargées, mais j’y suis arrivé.