Sixième du 100 m nage libre et assez loin de ses meilleurs chronos, Fabien Gilot n’était, malgré tout, pas inquiet de sa performance à Vichy. Le doyen de l’équipe de France espère être en forme dans un mois à Kazan.
Fabien, comment t’es tu senti durant ce 100 m nage libre ?
Ce n’est pas un temps exceptionnel (49’’6) mais vu la charge de travail et mon âge avancé c’est plutôt encourageant. C’est un peu mieux que ce que j’ai l’habitude de faire et c’est de bon augure à un mois des Mondiaux de Kazan.
N’es-tu pas inquiet par les temps réalisés ?
On est habitué à nager toute l’année autour des 49-50 secondes et de titiller la barrière des 48 secondes lors de la compétition internationale après un bon affûtage. Cette période de repos va nous faire du bien et nous permettre d’arriver en forme en Russie.
C’est donc physiquement que c’était compliqué.
Le cycle de travail que l’on vient de terminer était particulièrement difficile, d’autant plus pour nous, sprinters. On a beaucoup travaillé sur la force en salle et nos corps sont lourds et denses.
Les conditions ont-elles joué sur vos performances ?
La chaleur et la température de l’eau n’offrent pas des conditions optimales mais ne soyons pas trop Français à se chercher des excuses.
Recueilli à Vichy par J. C.