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Meilleur temps des demi-finales du 50 m nage libre (21’’64), le champion olympique Florent Manaudou a clairement rappelé à ses adversaires européens que la plus courte des distances du sprint était bien son terrain de jeu préféré !

C’est ce qui s’appelle marquer son territoire, non ?

C’est plutôt pas mal, sans être extraordinaire ! J’ai nagé pour faire ce temps-là, mais j’espère que demain j’irais encore plus vite, notamment sur les quinze premiers mètres.

On t’as vu prendre une respiration, ce qui n’est pas dans tes habitudes. Pour quelle raison ?

En demi-finales, je me le suis autorisé car je n’avais pas l’intention de nager à fond. Et puis, je ne me suis pas mis dans les conditions idéales d’entrée car j’ai regardé les finales de Mehdy (Metella, 100 m papillon, médaille de bronze) et Charlotte (Bonnet, 200 m nage libre, médaille de bronze) avant d’aller en chambre d’appel, où je suis d’ailleurs arrivé en retard (sourire)

Qu’attends-tu de la finale de demain (dimanche 22 mai) ?

Gagner, c’est indispensable ! En termes de chrono, j’aimerais claquer 21’’2 ou 21’’3. Ce serait bien !

C’est la première fois de ta carrière que tu défends un titre (il avait décroché l’or du 50 m nage libre aux Euro de Berlin en 2014). Qu’est-ce que cela a de différent ?

Je ne considère pas ces Euro comme ceux d’il y a deux ans car le plateau est un peu moins concurrentiel. Malgré tout, cela reste des championnats d’Europe et un titre est toujours bon à prendre, ne serait-ce que pour valider le travail et engranger de la confiance.

Recueilli à Londres par A. C.

 

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