Onzième temps des demi-finales du 50 m papillon des championnats d’Europe de Budapest en 23’’41 (contre 23’’54 en série), Florent Manaudou (arrivé la veille dans la capitale hongroise) ne disputera pas la finale demain (vendredi 21 mai).
Que retiens-tu de cette demi-finale ?
Je me suis senti un peu mieux qu’en série, mais je réalise un départ un peu moins bon que ce matin. C'est dommage parce que j'avais mis des choses en place pour nager plus vite. Je n'ai vraiment pas bossé le papillon depuis mon retour. Je crois que c'est mon meilleur temps depuis que je suis revenu. Ça reste bien ! Je fais deux courses aujourd'hui (jeudi 20 mai) et j'ai un jour de repos demain (vendredi 21 mai).
On te sent malgré tout un peu « contrarié ».
J’ai un peu une « love hate relationship » avec ce 50 m papillon. J'ai gagné les championnats du monde (Kazan, 2015, 22’’97), mais maintenant, c'est un autre niveau et je ne le bosse plus donc… J'ai toujours envie de bien faire. Ne pas être en finale, c'est sûr que c'est une petite déception. Je pense que je n'aurais pas du tout accroché le podium, mais ça m'aurait fait une course de plus, un départ de plus…
(Franck Faugère/L’Equipe)
Quel regard portes-tu sur le niveau de la natation européenne ? N’as-tu pas l’impression d’être désormais entouré de « jeunots » ?
C’est vrai que la concurrence a rajeuni (sourire)… Il y en a encore quelques-uns comme moi. Je n'étais même pas le plus vieux de ce 50 m papillon. Oui, il y a les jeunes qui poussent, comme ça a toujours été, et on essaie de rester présent, mais c'est dur ! Ça ne nage pas forcément beaucoup plus vite, mais la densité est extrême.
A Budapest, Adrien Cadot