Cadre technique guyanais, François Mandé est enchanté de voir l’équipe de France de natation synchronisée peaufiner sa préparation olympique en Guyane.
La Guyane est base avancée de l’équipe de France de natation synchronisée qui disputera les Jeux Olympiques de Rio. Qu’est-ce que cela représente pour votre collectivité territoriale ?
C’est l’occasion de rayonner et de démontrer l’étendue de notre savoir-faire ! Et puis accueillir l’équipe de France de natation synchronisée, c’est toujours un plaisir et un honneur. Tout sera mis en œuvre pour que les nageuses tricolores puissent performer dans les meilleures conditions, à l’instar des collectifs de nageurs que nous accueillons régulièrement en stage.
Comment la Guyane s’apprête à vivre les premiers Jeux Olympiques de l’histoire sur le continent sud-américain ?
Il y a deux ans, le Brésil avait accueilli la Coupe du monde de football, donc nous avons déjà eu un aperçu de l’émulation que peut créer un événement de cette dimension. Reste que ce sera exceptionnel, évidemment ! Et puis, le Brésil n’est vraiment pas loin, je ne doute pas que beaucoup de Guyanais iront soutenir les Français engagés aux Jeux Olympiques.
Malgré tout, n’est-il pas difficile d’exister si loin de la métropole ?
A l’instar de la Nouvelle-Calédonie, nous souffrons de notre éloignement. Mais si nous ne disposons pas d’un vivier considérable de nageurs, nous avons de très bons athlètes. A l’image notamment de Mehdi Metella (champion du monde et d’Europe avec le relais 4x100 m nage libre, ndlr), mais surtout de sa sœur aînée, Malia, vice-championne olympique du 50 m nage libre à Athènes en 2004 et vice-championne du monde du 100 m nage libre à Montréal en 2005.
Recueilli par A. C.