Du haut de ses 35 ans, Frédérick Bousquet est le nageur masculin le plus âgé des championnats d’Europe de Londres. Cela ne l’a toutefois pas empêché de signer le sixième chrono des demi-finales du 50 m papillon (23’’69) et de lancer sa semaine londonienne de la meilleure des manières.
Fred, que t’inspire ta qualification pour la finale du 50 m papillon ?
Je suis surtout content de nager une troisième fois car je redoutais de nager aujourd’hui et d’être obligé d’attendre cinq jours avant de disputer le 50 m nage libre. En fait, j’avais peur de perdre une semaine et de ne pas réussir à me situer en achevant cette compétition.
Et où en es-tu à présent ?
23’’69 ! Ce n’est pas bien, c’est correct ! Je ne vais pas m’en contenter, j’espère que je nagerais plus vite demain, que je réussirais à poser davantage ma nage.
Et qu’as-tu éprouvé en plongeant dans ce bassin où tu aurais aimé être il y a quatre ans ?
Je n’y ai pas pensé aujourd’hui, davantage hier, lorsque Camille (Lacourt) m’a dit : « Alors, tu vois, tu vas le voir finalement ce bassin… avec quatre ans de retard ». Là, je dois avouer, que j’ai eu un petit pincement au cœur !
Et qu’est-ce que ça fait d’être le plus ancien des nageurs masculins engagés aux championnats d’Europe de Londres ?
Je ne nagerais pas avec ma canne pour autant (sourire)…
Que viseras-tu sur 50 m nage libre ?
Pour l’heure, je n’ai fixé aucun objectif. Je ne sais pas s’il faudra stabiliser la technique mise en place à l’entraînement ou essayer de nager le plus vite possible en tenant compte de mon état de forme du moment.
Et quel regard portes-tu sur la victoire du relais 4x100 m nage libre ?
J’ai beaucoup aimé l’ordre qu’ils ont mis en place, c’est novateur, presque surprenant. Fabien (Gilot) et William (Meynard) évoluent en duo, ici comme à Marseille, et c’est quelque chose qui va amène beaucoup d’énergie.
Recueilli à Londres par A. C.