Maxime Grousset a connu une soirée en mode ascenseur émotionnel. D'abord victorieux sur sur le 100 m papillon avec un nouveau record personnel (51"72), il a ensuite connu une mésaventure avec une maladresse et une erreur de parcours sur les skin races du 50 m nage libre. Pas de quoi déstabiliser le nageur du CS Clichy 92, quand même "frustré" de ne pas avoir pu nager encore plus.
On te voit maintenant de plus en plus souvent sur le 100 m papillon, où tu brilles avec un nouveau record personnel et la victoire ici sur ce Giant Open...
Ce n'est pas un objectif, c'est plus pour travailler. Je me sens bien sur le 100 m papillon, j'aime bien cette course, donc je veux continuer à le faire. Le temps est pas mal, je pense que je peux faire un peu mieux en étant moins crispé dans le premier 50 m et plus rapide sur le deuxième.
Et puis il y a eu cette petite déconvenue sur le 50 m en skin races. Peux-tu nous en dire plus ?
Je me suis un petit peu trompé sur ma stratégie, je pensais que les six premiers passaient. Je pensais qu'il y avait quatre 50 m. J'ai géré et parfois il ne faut pas (sourire).
L'avantage de cette compétition, de cette tournée, est d'enchaîner les courses. Qu'est-ce que ça t'apporte ?
Ça apporte de la sérénité pour la suite sur le fait de savoir enchaîner les courses. Savoir récupérer, être au top malgré le fait d'enchaîner les courses. Je le fais de plus en plus donc je pense que ça m'apporte de la sérénité. On apprend de nos bêtises. C'est bien de les faire là plutôt qu'aux championnats du monde, même si les skin races n'y sont pas.
Qu'est-ce qui te plait dans cette formule de la tournée du Giant Open, avec le Meeting Open Méditerranée, puis le Meeting de Nice Camille Muffat et enfin ici, la dernière étape, à Saint-Germain-en-Laye ?
C'est de pouvoir enchaîner les courses, justement. Je suis un peu frustré là parce que je ne peux pas nager de nouveau. J'ai réussi à basculer mon 100 m de droite à gauche. A chaque fois j'ai fait des choses différentes et à chaque fois ça amène un temps, donc c'est plutôt intéressant.
Que retiens-tu de cette première journée ici, à Saint-Germain-en-Laye, pour la grande première du Giant Open ?
Il y a une bonne ambiance, c'est sympa. Mais c'est dommage que j'ai fait des conneries. Ce n'est pas un regret, mais j'aurais bien aimé faire un duel. Je pensais vraiment qu'il y en avait quatre...
A Saint-Germain-en-Laye, Louis Delvinquière