Maxime Grousset a pris sa revanche. Le Golgoth de Nouméa, battu à Nice par Szebasztian Szabo, a cette fois-ci largement dominé les débats sur le 100 m nage libre (48"50), dimanche, au Giant Open de Saint-Germain-en-Laye. Une bonne performance qui clôt un exercice que le protégé de Michel Chrétien à l'INSEP a apprécié. Il dresse un bilan très positif de cette semaine aux trois meetings. Entretien.
- Qu'est-ce que tu peux nous dire sur ta finale du 100 m nage libre ?
C'était très bien. Il me manque un petit peu pour finir, c'est dommage. J'ai voulu rester grand, mais il m'en manque encore. Sinon, je suis passé en 23"09 au premier 50 m, c'est exactement ce que je voulais faire. Au niveau de la stratégie, c'est niquel. Je voulais partir 23"00. Il faut que je fasse moins de 25 sur le retour, aujourd'hui je fais 25"5, donc je peux faire un petit peu mieux.
- Tu pensais à une stratégie particulière mis à part passer en 23"00 au premier 50 m ?
Oui, c'est le minimum je pense au niveau international de passer en 23"00. Après, il faut revenir en moins de 25 secondes, le plus petit 24 secondes possible. Petit à petit, je construis ma course et c'est comme ça que mon 100 m va évoluer.
- Est-ce que le fait que tu aies été battu à Nice sur ce 100 m nage libre t'a poussé sur ce Giant Open ?
C'est sûr que les nerfs étaient un peu montés. Je savais que j'avais vraiment envie de gagner, de prendre ma revanche. J'avais vraiment l'impression qu'il prenait ma vague et que j'avais tout donné sur le premier 50 m et j'avais craqué. Donc là, je ne suis pas mécontent.
- Quel était l'objectif pour toi sur cette dernière étape de la tournée après tout le travail déjà fait sur les deux meetings de Marseille et de Nice ?
Gagner. En fait, je suis meilleur quand il s'agit de vouloir gagner. Là, c'est une finale, nous sommes tous remis à zéro et au bout du compte, il faut toucher devant. C'est ça que j'aime.
- Quel bilan fais-tu de ces trois meetings internationaux ?
Un bilan très très positif. De pouvoir nager aussi vite sur 100 m papillon (51"72), là, je ne l'ai pas trop montré, mais sur 50 m nage libre, j'en étais capable aussi. Je pense qu'à cette période de l'année, c'est important. Ce n'est pas le plus important, mais en tout cas, de savoir ce dont je suis capable, c'est plus facile et ça rend plus serein.
A Saint-Germain-en-Laye, Louis Delvinquière