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Pour cette deuxième journée du meeting de Nice Camille Muffat, les nageurs tricolores ont encore offert un joli spectacle aux spectateurs présents. Si Maxime Grousset s’est incliné pour deux centièmes sur 100 m nage libre, Pauline Mahieu s’est elle imposée avec le même écart face à Emma Terebo sur 100 m dos. La Suédoise Sarah Sjöström a de nouveau réalisé une véritable démonstration sur 50 m nage libre.

Lorsque nous avons découvert le programme de ce circuit du Giant Open et le nom des nageurs et nageuses présents, notre attention s’est instantanément portée sur Sarah Sjöström. Multiple championne olympique, recordwoman du monde, la Suédoise est une immense star de la natation mondiale. Après ses victoires à Marseille sur 50 m papillon et 100 m nage libre, elle a encore éclaboussé de son talent le meeting de Nice Camille Muffat. Sur 50 m nage libre, Sjöström a accéléré tout au long de la journée (24’’56 en séries, 24’’40 en 1/4 de finale, 24’’22 en demi-finale et 24’’10 en finale). Des performances de niveau mondial qui fait de la Suédoise la nageuse la plus rapide du continent à ce stade de la saison.

Sjöström s'est imposée sur le 50 m nage libre (KMSP)

Sarah Sjöström n’était pas la seule star étrangère dans le bassin niçois. Le Grec Apostolos Christou, champion d’Europe du 50 m dos a montré sa supériorité sur cette distance en s’imposant en finale (25’’14) devant Antoine Herlem (25’’88) et Ladislas Salczer (26’’03). S’il n’avait pas réussi à remporter le 200 m dos, devancé par Mewen Tomac, le Grec a fait parler son expérience et son explosivité sur cette épreuve qu’il connait si bien.

Le Grec Apóstolos Chrístou a dominé le 50 m dos (KMSP)

Chez les filles en revanche, l’épreuve du 100 m dos est revenue à une Française. Il faut dire que les Tricolores sont particulièrement performantes sur cette épreuve depuis quelque temps. S’il était difficile, voire impossible de dégager une favorite avant la course, cela a également été le cas durant les deux longueurs de bassin. C’est finalement Pauline Mahieu qui s’est imposée (1’00’’19) devant Emma Terebo (1’00’’21) et Analia Pigrée (1’00’’79). « Je suis contente parce que ce n’était pas facile. Ça a vraiment piqué sur la fin. Je voulais gagner et réaliser le temps qui sera demandé à Rennes pour les championnats du monde. C’est fait ! »

Mahieu a remporté le 100 m dos pour 2 centièmes. (KMSP)

Sur 100 m toujours, mais en crawl cette fois, nous attendions avec impatience de voir la performance de Maxime Grousset, vice-champion du monde de l’épreuve à Budapest en 2022. Frustré après sa deuxième place sur 50 m papillon le premier jour, le sprinter tricolore retrouvait le Hongrois Szebastian Szabo à ses côtés. Avec une stratégie offensive, le Calédonien est parti vite et a rapidement pris la tête de la course. Une course qu’il a dominée pendant 80 mètres avant de se faire rattraper puis dépasser par ce même Szabo (48’’95 pour le Hongrois contre 48’’97 pour le Français).

Frustré après sa deuxième place sur 50 m papillon, Maxime Grousset n'a pas réussi à s'imposer face aux Hongrois Szabo sur 100 m nage libre (KMSP)

Les spectateurs présents à Nice et ceux qui ont suivi la compétition sur ffnatation.tv ont assisté à la victoire de Noyan Taylan sur 200 m papillon (1’58’’34). Une victoire logique et bien construite pour le jeune nageur français qui s’entraîne avec Philippe Lucas depuis le début d’année. « Ça fait plusieurs années que je dispute cette épreuve et j’ai l’habitude de laisser partir les autres. J’ai confiance en mon retour. Je m’entraîne avec Philippe Lucas et avec tout le papillon que je fais à l’entraînement, le retour n’est pas si douloureux (rires). »

Noyan Taylan s'est imposé assez facilement sur le 200 m papillon (KMSP)

Toujours sur 200 m, mais en brasse cette fois, la Hollandaise Tes Schouten s’est imposé sans vaciller malgré la concurrence de Justine Delmas, deuxième et de Charlotte Bonnet, troisième. La néo-brasseuse a d’ailleurs amélioré son record personnel et cassé pour la première fois la barrière des 2’30 (2’29’’92). « Je suis très contente de cette course. Je m’essaye au 200 m brasse depuis le début de l’année. En petit bassin, ça avait très bien répondu. En grand bassin, c’est une autre stratégie et je ne peux pas me servir de ma puissance pour me relancer sur les murs et les coulées. Malgré tout, c’est un bon chrono et une belle bataille avec Justine à la fin. »

Charlotte était satisfait de sa performance sur 200 m brasse (KMSP)

Lors de la première journée de ce meeting de Nice Camille Muffat, les spécialistes du demi-fond nous avait offert un très joli spectacle sur 1 500 m nage libre. Logan Fontaine, Pacome Bricout et Joris Bouchaut avaient animé les débats et ça a été le cas une nouvelle fois sur 400 m nage libre. Avec un ordre inversé cette fois, puisque c’est Joris Bouchaut qui s’est imposé (3’50’’28). « Je suis devant au classement depuis 2 ans et demi sur ce 400 m. J’avais envie de le confirmer ici. Ce n’est pas facile parce qu’il y a des nageurs qui vont vite à l’instar de Pacome. Je suis content d’avoir gagné et il va falloir confirmer cela à St Germain. »

Joris Bouchaut est bel et bien le patron du 400 m nage libre en France (KMSP)

A Nice, J. C.

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