Sixième des séries du 100 m papillon en 57’’23 (record personnel), Marie Wattel a idéalement lancé ses championnats du monde de Gwangju, affichant un relâchement qu'on ne lui connaissait pas.
Marie, on t’imagine satisfaite.
Oui, je cherchais à réaliser mon meilleur temps. Franchement, c’est top de le faire en série des championnats du monde. Les autres filles ont nagé vite. Je suis contente parce que ça m’est déjà arrivé de rater mes entrées dans des grands championnats. Cet après-midi, il faudra se battre. Ce sera la guerre sur le deuxième 50 mètres.
Qu’est-ce qui a changé dans ton approche ?
J'ai beaucoup travaillé le relâchement sur le premier cinquante mètres. J’ai de la vitesse, mais parfois je pars trop vite avant de finir comme je peux dans le deuxième cinquante. Aujourd’hui, j’ai fait exprès de me retenir un peu avant de me lâcher sur le retour. C’est vraiment une bonne stratégie de course. Il faudra adopter la même tactique ce soir (dimanche 21 juillet). Il n’y a pas grand-chose à modifier pour grappiller des centièmes et accrocher la finale.
Comment étaient les sensations ?
Je me suis rarement sentie aussi bien. C’est rare que je ne finisse pas debout à l’arrivée, mais là, je me sentais vraiment bien. Il m’en restait pour accélérer. Ce soir, il ne faut pas que je m’inquiète. Il faudra penser à prendre du plaisir.
Recueilli à Gwangju par A. C.