Vice-championne de France du 100 m nage libre (53’’53, record personnel) dans le sillage d’une exceptionnelle Charlotte Bonnet, vainqueur en 52’’74 (record de France), la plus Britannique des nageuses tricolores, Marie Wattel, a confirmé – en dépit d’une fatigue prononcée – des progrès que l’on avait enregistré tout au long des championnats de France de Saint-Raphaël (22-27 mai).
Marie, tu améliores ton record personnel de deux dixièmes.
Je n’ai pas à me plaindre ! Après, c’est vrai que ça passe inaperçu à côté de la performance de Charlotte (52’’74). J’ai tout donné. Il y a sans doute des choses à revoir, mais je suis tellement rincée… J’ai donné le meilleur de moi-même et c’est le principal !
Tout au long de la semaine, tu n’as fait que battre tes meilleurs temps. On a le sentiment que tu as franchi un palier depuis que tu t’entraînes en Angleterre.
Je retiens surtout qu’en dépit de la fatigue, j’ai réussi à disputer mon meilleur 100 m nage libre. C’est vraiment là où je m’aperçois que j’ai progressé. C’est très encourageant pour la suite !
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Quelle distance aura ta priorité aux championnats d’Europe de Glasgow : le 100 m nage libre ou le 100 m papillon ?
Le 100 m papillon, c’est ma course de prédilection, mais c’est vrai qu’après un pareil 100 m nage libre, il y a de quoi se poser des questions. Je crois quand même que j’ai des chances sur le 100 papillon. Pour cet été, on va continuer comme ça et si je peux accrocher une belle finale ou un top 5 sur 100 m nage libre, ce sera déjà une victoire.
Sans parler du relais. Le 4x100 m nage libre n’a peut-être jamais été aussi compétitif.
C’est très encourageant ! Il nous reste encore deux ans avant les Jeux Olympiques de Tokyo. Je suis certaine qu’on va continuer de monter en puissance. Je pense que l’on peut commencer à avoir de réelles ambitions internationales. Les autres équipes vont commencer à nous surveiller.
Recueilli par A. C. à Saint-Raphaël