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Vainqueur du 100 m dos en 52’’97, Yohann Ndoye Brouard est devenu le troisième nageur tricolore de l’histoire à passer sous la barrière des 53 secondes derrière Jérémy Stravius et Camille Lacourt. En devançant Mewen Tomac qui avait pris le meilleur sur lui ce matin, en séries, l’élève de Michel Chrétien à l'INSEP a décroché son billet pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Que ressens-tu à l’issue de ce 100 m dos ? 

Je suis super content et heureux de nager moins de 53 secondes. Je n’avais pas vraiment d’objectif cet après-midi, si ce n’est celui de m’imposer. Je me suis arraché sur la fin et je pensais vraiment à la place et pas au temps.

Comment as-tu réussi à rebondir après les séries de ce matin où Mewen a réalisé le meilleur temps ? 

Ce matin, j’étais déçu parce que je touche je me vois aux JO et 53 secondes et dix centièmes plus tard je n’y suis plus ! C’était assez incroyable.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Comment as-tu abordé cette finale ? 

Je me suis bien reposé et je ne pensais qu’à la gagne. Je ne pensais pas nager si vite. Mon coach m’a parlé de moins de 53 secondes, mais je n’y croyais pas trop. Réaliser 52’’9, c’est incroyable, je n’ai pas les mots !

Ça y est, tu seras à Tokyo cet été. 

Je n’arrive pas trop à réaliser, je vais aller voir ma maman, lui faire un câlin et je réaliserai après (sourire)...

Avais-tu l’objectif de te qualifier lors de cette première phase de sélection ?

C’était compliqué en début d’année parce que j’ai repris la compétition après huit mois sans confrontation. J’ai nagé 53’’40 à Amiens, j’étais très content et j’ai commencé à envisager de nager moins de 53’’34. Michel ne m’a pas mis de pression et m’a dit que l’important était de me qualifier, maintenant ou en juin. Je suis content d’avoir fait le temps maintenant.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Que t’inspires les Jeux olympiques ? 

Les Jeux, c’est quelque chose de fou. Je ne veux pas y aller en tant que spectateur. J’ai envie d’aller le plus loin possible et prendre de l’expérience avant Paris.

Quelles sont vos relations avec Mewen Tomac ? 

Il y a un gros respect entre nous deux, on est des super rivaux, on se pousse dans nos retranchements et je pense que je n’en serai pas là sans lui.

Recueilli à Marseille par A. C. (avec J. C.)

 

 

 

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