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Sixième des demi-finales du 100 m papillon des championnats du monde de Gwangju en 51’’62, le Guyanais Mehdy Metella a décroché son ticket pour la finale de demain (samedi 27 juillet) dont l’Américain Caeleb Dressel, auteur d’un nouveau record du monde en 49’’50, sera le grandissime favori.

Quelles étaient tes sensations ce soir ?

Pas tellement bien ! J’espère faire mieux demain (samedi 27 juillet). L’après-midi a été long avec des bruits d’avion. On se serait cru à côté d’un aéroport. C’était horrible ! Même avec des boules quies c’était horrible, mais bon, on ne va pas s’attarder sur ça.

Et la course ?

Je passe 23’’9, c’est bien, mais je pioche dans le retour et j’ai mal. Il fallait quand même essayer. Demain, je serai à côté de Dressel. Il part vite, en 22’’3. Moi, je ne fais pas 22’’3. Je fais 23’’5, ce n’est pas la même chose (rire)... En étant à côté de lui, ça va beaucoup m’aider.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Aux championnats de France de Rennes (avril 2019), tu parlais de relâchement. As-tu réussi à renouer avec cette sensation ce soir (vendredi 26 juillet) ?

Pas du tout ! Je me sens hyper musclé. J’ai de la force, mais je n’arrive pas à me relâcher. On va essayer avec plus de rythme.

Comment évoluent tes sensations depuis le début des championnats du monde ?

Sur 100 m papillon, c’est un peu comme sur le 100 m crawl. J’ai trop de force !

Que t’inspire le chrono de l’Américain Caeleb Dressel (49’’50, record du monde) ?

A partir de la sortie de l’eau, je ne l’ai plus vu. C’est monstrueux ce qu’il fait. J’aimerais bien le voir à l’entraînement car c’est vraiment abusé je trouve.

Recueilli à Gwangju par A. C.

 

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