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Après son record de France sur 50 m papillon (25’’24) hier, Mélanie Henique a amélioré celui du 50 m nage libre dès les séries (24’’34). Un temps canon qui lui permet d’être pré-qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo. Longtemps à la recherche de repères sur cette épreuve, la sprinteuse semble enfin avoir trouvé les clés pour performer. 

Deuxième record de France en deux jours pour toi. On peut dire que tes championnats de France sont réussi. 

Oui, c’est vraiment agréable ! On y prend goût (sourires). 

T’attendais-tu à réaliser ce chrono dès les séries ?

Je voulais nager 24’’5 et finalement c’est un peu mieux et j’en suis satisfaite. Je suis dans un bon état d’esprit, je me sens relâchée et sereine. Tous les ingrédients sont là et pour être honnête, j’attendais cette course depuis un an et demi. J’ai enfin pu lâcher les chevaux, ça fait vraiment plaisir. 

Était-ce difficile de passer du 50 m papillon au 50 m nage libre ? 

Non, ça ne m’a pas posé de problème parce que je n’ai pas préparé le 50 m papillon. Cette course m’a juste donné des repères sur mon état de forme. Hier, je me suis bien sentie dans l’eau et ça m’a permis d’aborder ce 50 m nage libre avec beaucoup de confiance. 

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

Cela fait quelques années que tu travailles sur ce 50 m nage libre. Qu’est-ce qui a changé dans ta nage ? 

Effectivement, on travaille le crawl depuis un moment et ce matin tout s’est aligné parfaitement et ça donne ce chrono. Je me sens plus haute sur l’eau, je prends de plus en plus de plaisir et quand ça donne des courses comme ça c’est vraiment agréable. 

Ton séjour à l’ISL t’a-t-il été bénéfique, notamment pour tes départs ? 

Effectivement, je me sens de mieux en mieux sur les coulées et les quinze premiers mètres. L’ISL y a contribué même si c’est une qualité assez naturelle chez moi. Je suis bien consciente que c’est une chance. L’ISL m’a surtout aidée dans la répétition des courses, passer d’une épreuve à l’autre. Je rencontrais des difficultés à ce niveau-là par le passé et désormais, je sens que c’est acquis et c’est cool. 

Recueilli par J. C.

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