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Vingt-deuxième des séries du 200 m nage libre en 1’47’’72 et d’ores et déjà concentré sur le 50 m dos (séries programmées le samedi 29 juillet), le Picard Jérémy Stravius ne s’est pas cherché d’excuses à l’heure de commenter ses premières longueurs hongroises.

Que retiens-tu de ton entrée dans la compétition ?

Je me sentais bien, capable de nager une 1’47 bas ou 1’46 haut, mais finalement, je pêche assez vite pendant la course. Je pars bien, mais je peine à tenir le 200 mètres. Donc, oui, c’est un peu dur. Je suis aussi un peu triste de ne pas être en demi-finales, mais cette année, j’ai eu du mal à revenir à mon meilleur niveau.

As-tu le sentiment d’avoir manqué d’entraînement ?

Je tombe vite dans la fatigue aux entraînements et après je garde cette fatigue longtemps. Après l’Open de France à Chartres, il m’a fallu quinze jours pour revenir en forme, mais malheureusement, ça n'a pas suffi. Le niveau mondial est très relevé.

​(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Regrettes-tu ton choix de t’aligner sur le 200 m nage libre en épreuve complémentaire ?

Non, pas du tout ! Je n’ai aucun regret. Je n’étais pas venu pour viser le titre sur cette distance. Je me projette davantage sur la saison prochaine.

Les premiers pas de l’équipe de France sont un peu "poussifs", qu’est-ce que cela t’inspire ?

La qualification de Mathilde Cini en demi-finales du 100 m dos est une bonne chose. J’aurais aimé l’imiter, mais il me manque trois dixièmes. C’est le niveau que j’ai aujourd’hui, mais vraiment, je ne regrette rien. Je n'ai pas commis d'erreurs, c'est juste ce que j'ai dans les jambes en ce moment.

Recueilli à Budapest par A. C.

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