Vice-champion de France du 200 m nage libre (1’46’’97), Jonathan Atsu a décroché sa qualification individuelle pour les Jeux olympiques de Tokyo. Il retrouvera également le champion de France Jordan Pothain (1’46’’93) ainsi que Hadrien Salvan (1’47’’61) et Enzo Tesic (1’48’’04) au sein d’un relais 4x200 m nage libre qui peut nourrir de sérieuses ambitions.
Qu’est-ce qui domine à l’issue de cette finale ?
Je suis hyper content d’avoir fait le temps de qualification. C’était l’objectif de ma saison. Je nagerai en individuel ainsi qu’au sein du relais 4x200 m. Il s’agira de mes premiers Jeux olympiques. J’espère que l’équipe de France réalisera de grandes choses à Tokyo.
D’autant que tu signes ton meilleur chrono (1’46’’97).
Oui, de cinq dixièmes (sourire)… alors qu’il y avait beaucoup de pression ce matin et ce soir, mais surtout beaucoup d’envie. Aujourd’hui (jeudi 17 juin), je me sens fier et soulagé !
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
A quoi as-tu pensé en touchant le mur ?
Il m’a fallu quelques secondes pour regarder le tableau d’affichage, trouver mon chrono et prendre conscience que j’avais fait le temps de qualification olympique. Je ne voulais pas me tromper de ligne avant de célébrer (sourire)…
Comment as-tu construit ta course ?
Je voulais m’accrocher à Jordan (Pothain) parce que je savais qu’il allait partir très vite. Et puis, j’ai bien vu qu’il était en forme depuis les championnats d’Europe de Budapest (mai 2021). En seconde partie de course, j’ai essayé de remonter Jordan. Au final, il a résisté, mais je suis vraiment content de la manière dont j’ai abordé cette finale.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Qu’est-ce que représentent les Jeux ?
C’est un rêve de gosse ! J’y pense depuis que j’ai suivi ceux de 2008 à Pékin. Je m’étais levé la nuit pour suivre la finale d’Alain Bernard sur 100 m nage libre (champion olympique). Depuis ce jour-là, je me suis mis à fond dans la natation !
Tu évoquais la pression de cette journée particulière. De quelle manière l’as-tu géré ?
Pas très bien, en fait ! J’ai mal dormi cette nuit et je n’ai pas réussi à faire la sieste cette après-midi (jeudi 17 juin), mais au final, j’étais très bien préparé, donc tout s’est bien passé (sourire)… En même temps, ça fait deux ans que je prépare cette échéance. Là, je suis vraiment heureux de concrétiser tout ce travail.
Recueilli à Chartres par Adrien Cadot