Sixième d’une finale du 400 m nage libre particulièrement relevé (3’47’’20), Joris Bouchaut était satisfait d’améliorer son meilleur temps après avoir déjà réalisé un nouveau record personnel sur le 800 m en début de semaine.
Qu’as-tu pensé de cette finale du 400 m ?
C’était un gros 400 m de championnats d’Europe. Je savais que mes concurrents seraient forts même s’il y avait quelques absents. J’ai réussi à me qualifier pour cette finale et ensuite l’objectif était de réaliser le meilleur temps possible. C’est fait et je suis content.
Comment as-tu vécu cette compétition ?
La compétition a été longue. Elle le sera encore plus à Paris en 2024 et c’était donc un bon entraînement. C’est aussi la fin de la saison. J’étais dans des conditions un peu particulières ici parce que j’ai eu plusieurs pics de forme cette année. Malgré ça, j’ai réussi à relever le défi. J’ai réalisé mes meilleurs temps sur 400 et sur 800 m nage libre. On avait fait le choix avec mon entraîneur de mettre le 1500 m en option parce que je n’avais pas l’entrainement pour. On a essayé de l’évincer un peu cette année même si j’ai obtenu de bons résultats cette année, notamment à Oran aux Jeux Méditerranéens où je m’impose sur la distance. Aujourd’hui je voulais réaliser un gros 400 m. J’ai donné tout ce que j’avais et je suis content de ça.
Les grosses saisons avec plusieurs pics de forme vont être amenées à se répéter.
On a eu cette particularité cette saison de disputer deux grands championnats. Certains nageurs peuvent se permettre de ne pas forcément s’affûter totalement pour les qualifications. Ce n’est pas mon cas. D’ailleurs, même parfois avec un très bon affûtage ça ne passait pas. J’ai dû me qualifier au Mare Nostrum, me remobiliser pour les Jeux Méditerranéens et encore pour les Euro avec le Covid qui est passé par là entre temps. Ce n’est jamais simple. C’était une grosse saison qui servira d’exemple pour la suite. Il faut qu’on soit rigoureux en amont pour préparer ce genre d’événement pour que les imprévus n’aient pas trop de conséquences.
Recueilli à Rome par Jonathan COHEN