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Retour sur les championnats d'Europe de Belgrade en compagnie de Julien Issoulié, en charge du water-polo à la Fédération Française de Natation.

Les qualifications pour les TQO étaient l’objectif avant ces championnats d’Europe. Mission accomplie donc, mais êtes-vous également satisfait de la manière ?

Oui et non ! Les équipes ont bien joué certes, mais elles peuvent faire encore mieux. En passant plus de temps, en travaillant plus longtemps ensemble.

Que retiendrez-vous de ces championnats d’Europe ? Pour les garçons ? Pour les filles ?

Pour les garçons, je dirais d’abord les bonnes périodes face à la Serbie et bien sûr le match contre la Roumanie. A Budapest, il y a deux ans, on avait « disparu » lors de la dernière rencontre (ndlr : face à l’Allemagne). Cette fois, on fait un gros match pour conclure la compétition. Chez les filles, je retiendrai la victoire face à l’Allemagne dans le match décisif. C’est le genre de rencontre qu’on n’aurait jamais gagné avant.

Que peut-on espérer des équipes de France aux TQO ?

Pour les filles, la mission sera très compliquée ! Il n’y a que huit équipes aux Jeux et les dernières places seront chères. Quoi qu’il arrive ce sera de l’expérience engrangée pour l’avenir. Les garçons ont montré qu’ils étaient capables de grosses séquences de jeu face aux meilleures équipes du monde. Il va leur falloir maintenant être capables de faire des matches entiers, comme contre la Roumanie. De cette capacité à répéter des performances de haut niveau lors du TQO va dépendre leur chance de qualification pour Rio. Mais ils ne se posent plus de question ; ils sont motivés.

Texte : Jean-Pierre Chafes/Photo : Michel Dumergue.

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