Julien Jacquier, l’entraîneur de Mehdy Metella et Camille Lacourt notamment, était heureux du comportement des deux nageurs aux championnats d’Europe de Londres malgré des charges de travail importantes. Et même s’il n’aborde pas le sujet avec ses nageurs, il sait que les deux hommes sauront se sublimer cet été à Rio.
Quel est le contenu des séances d’entraînement à deux mois du début des Jeux Olympiques ?
Actuellement, nous poursuivons le travail foncier sans trop nous écarter du spécifique et de la technique de nage. Les séances actuelles peuvent conduire à détériorer cette technique. Il est important de toujours réaliser des rappels à ce niveau-là.
La médaille de bronze de Mehdy Metella (100 m papillon) l’a-t-elle replacé parmi les outsiders à un podium olympique ?
Cette médaille est importante parce qu’il a eu une année compliquée. Il s’est remis au travail et a de nouveau l’envie de performer. C’est une excellente nouvelle. Techniquement, les grosses séances ne semblent pas tellement l’avoir impacté. On va pouvoir continuer dans cette voie et même intensifier les entraînements pendant quelques semaines avant l’affûtage.
Comment abordez-vous la question des Jeux Olympiques avec Mehdy et Camille ?
On ne parle pas des Jeux Olympiques. Le côté exceptionnel de cette compétition les motive naturellement et les pousse à en mettre un peu plus à chaque entraînement. Que ce soit nous, les entraîneurs, ou eux, on s’attache à faire notre travail sans dévier de notre ligne de conduite. Une fois à Rio, la performance sera liée à tellement d’autres facteurs. On essaie d’avoir le plus d’armes possible pour arriver aux JO en forme. Mehdy et Camille sont deux grands compétiteurs et ont plutôt tendance à se sublimer dans ce genre de contexte.
Recueilli à Marseille par J. C.