Champion de France du 200 m nage libre à Saint-Raphaël, Jordan Pothain a décroché sa qualification pour les Euro de Budapest en mai prochain. S’il n’a pas réussi à réaliser le temps de sélection olympique, le Niçois reste confiant pour le reste de sa saison.
Es-tu satisfait de ta victoire sur 200 m nage libre ?
Je suis content d’avoir gagné c’était un des objectifs de la finale. Je valide ma place pour les Euro même si ce n’était pas l’objectif pour lequel j’étais venu aujourd’hui. Après la déception de ce matin, je suis content d’arriver à régler des choses. Il y a des chose qui manquent et d’autres qui se mettent en place. Je commence à toucher du doigt quelque chose de sympa et je suis confiant pour le reste de la saison.
Ressens-tu de l’impatience à l’idée de retrouver ton meilleur niveau ?
Je n’attends que ça. Si je suis encore là cinq ans après, c’est que j’ai toujours envie. J’y crois toujours. Je crois en moi et je suis sûr que malgré ces années de galère, je vais réussir à faire quelque chose d’énorme et je savourerais encore plus.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Il y a une grosse densité sur le 200 m nage libre. Est-ce que cela t’aide dans cette quête ?
Je suis super content parce que je ne m’attendais pas à une telle densité. Il y a un beau 4x200 m qui peut se préparer et c’est cool aussi d’en faire partie.
Est-ce un véritable objectif ?
C’est un objectif mais dans un second temps. J’ai envie de penser à moi parce qu’on reste dans un sport individuel mais si on a l’occasion d’avoir un 4x200 m performant, je serais content de partager le peu d’expérience que j’ai dessus et créer une identité forte pour que peut-être dans quelques années ce relais soit phénoménal.
Même si tu aurais préféré décrocher ta qualification olympique le plus rapidement possible, le système de qualification te permet de disposer d’une seconde chance.
C’est à double tranchant. Pour ma part, j’aime bien le fait de n’avoir qu’une chance, me mettre sous pression et ne pas avoir le droit d’échouer. Là, il y a une seconde chance et peut-être que je ne mets pas tout en place inconsciemment. Pour aujourd’hui, c’est cool que ça se passe comme ça pour moi.
Recueilli par J. C.