Le jeudi 11 février, la Fédération Française de Natation a signé une convention visant à soutenir et organiser les épreuves aquatiques des Gay Games de Paris en 2018. L’occasion d’échanger avec Jean-Paul de Oliveira, président du Paris Aquatique Club (à droite sur la photo) sur cette compétition et sur l’aide apportée par la FFN.
Quel est l’objet de la convention signée ce matin avec la Fédération Française de Natation ?
La FFN, à travers cette convention, s’engage à prendre part aux Gay Games organisés à Paris en 2018. Les cinq disciplines fédérales seront représentées et une aide logistique et matériel sera apportée pour l’organisation des épreuves aquatiques. La fédération s’engage, avec le comité Ile-de-France à engager les moyens humains nécessaires au bon déroulement des compétitions.
L’engagement des fédérations et notamment de la FFN est-il important pour la réussite de l’événement ?
Depuis quelques années, nous organisons des compétitions Masters dans chaque discipline à travers le Paris Aquatique Club, et notamment les championnats de France qui ont eu lieu à Georges Vallerey en 2014. L’année dernière nous avons organisé les championnats de France de plongeon à Montreuil. Cette année, il y aura également les France de natation synchronisée à Montreuil. Tous ces événements sont des répétitions grandeur nature avant les Gay Games de 2018. Aujourd’hui nous pouvons compter sur le soutien de nombreuses fédérations sportives et c’est évidemment indispensable pour la réussite d’une telle compétition.
En quoi consistent les Gay Games ?
C’est une compétition avec un niveau très relevé ouverte à tous et pas seulement à la communauté LGBT. Le but est vraiment de lutter contre les discriminations dans le sport. Beaucoup de choses ont déjà été faite dans la natation et il y en a encore beaucoup d’autres à entreprendre pour que chacun trouve sa place dans le bassin dès le plus jeune âge.
Recueilli par J. C.