Marraine de la Nuit de l’eau pour la deuxième année consécutive, Laury Thilleman se confie sur son rôle et sur l’importance de cet événement.
Laury, est-ce un honneur d’être de nouveau la marraine de la Nuit de l’eau ?
Je suis très heureuse d’être la marraine de la Nuit de l’eau et d’apporter ma pierre à l’édifice pour la deuxième année consécutive. C’est la neuvième édition et c’est très important que cet événement perdure. L’année dernière nous avons récolté 226 000 euros, un record, et cette année, nous espérons atteindre le palier des 250 000 euros. Ce n’est pas grand-chose quand on connaît les besoins des enfants du Togo, mais cela permettra de poursuivre les actions mises en place depuis la création de la Nuit de l’eau.
Quelles sont ces actions ?
Il y a 850 millions de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable. Les plus touchés sont les enfants de 0 à 5 ans qui sont 600 000 à mourir chaque année de ce fléau. On essaie à notre petit niveau d’impulser des projets pour mettre en place des puits d’assainissement et distribuer des kits d’hygiène, notamment au Togo.
Sens-tu une mobilisation importante autour de cet événement ?
Je suis satisfaite de constater l’implication et l’investissement des gens. A Pantin, les salariés de la BNP Paribas ont enchaîné de nombreuses longueurs pour convertir les fonds collectés avec leur entreprise. J’espère qu’il y aura du monde demain soir à la piscine Georges Hermant de Paris pour partager une soirée festive et récolter le maximum de fonds.
Recueilli à Pantin par J. C.