Yonel Govindin, 25 ans, est en passe de décrocher sa première qualification pour une compétition internationale en grand bassin. Deuxième temps des séries du 50 m nage libre (22’’33), il a réalisé les minimas demandés pour les Euro de Glasgow (22’’35).
Tu as l’air soulagé.
Ça faisait plus d’un an que j’attendais ce moment et une qualification pour une grande compétition internationale. Là c’est le Graal. J’ai déjà participé à des championnats d’Europe et du monde en petit bassin, mais je vais pour la première fois m’aligner à une compétition de cette envergure en bassin de 50 mètres.
Tu as connu des moments difficiles. Comment as-tu rebondi ?
Par le travail. Pendant plus d’un an je régressais et mes temps n’était vraiment plus en adéquation avec mes attentes. J’ai changé de club et de technique de nage et il m’a fallu un temps d’adaptation. J’arrive enfin à mettre en place ce que je veux et c’est le fruit de mon travail et grâce à mon entraîneur (Julien Jacquier) et au staff.
D’ailleurs, tu t’entraînes désormais au sein d’un groupe assez large.
On a élargi le groupe et en voyant les autres se qualifier pendant la compétition ça donne forcément des idées et j’avais envie de donner le meilleur de moi-même. D’autant que je n’étais venu que pour le 50 m nage libre et que la semaine a été assez longue. J’ai su garder de la ressource physique et mentale et performer au moment où il le fallait.
Quel sera l’objectif en finale ?
L’objectif de cette après-midi est uniquement de se faire plaisir. J’ai réalisé le temps de qualification. Désormais il faut que je termine dans les quatre premiers. Si je prends du plaisir, ça devrait le faire.
Recueilli à Saint-Raphaël par J. C.