Caroline Jouisse, Aurélie Muller, Sacha Velly et Marc-Antoine Olivier ont pris la quatrième place du relais 4x1500 m derrière l’Allemagne, la Hongrie et l’Italie. De quoi nourrir une légère frustration, mais aussi de constater que les Bleus sont de nouveau à la lutte avec les meilleures nations mondiales et auront forcément un coup à jouer lors des prochaines épreuves.
Aurélie, comment as-tu géré cette course ?
Notre objectif avec Caroline était de rester dans les pieds des nageurs qui étaient devant nous, puisque certaines équipes ont choisi un ordre de passage différent du notre (deux filles puis deux garçons chez les Français, ndlr). Je pense, que nous avons tous rempli notre part du contrat. C’est forcément décevant de ne pas monter sur le podium, mais avant la course nous visions un Top 5.
Après la déception des Mondiaux de Gwangju en 2019 (6ème), la France est de nouveau à la lutte avec les meilleures nations.
A. M. : On a tous beaucoup travaillé. On était prêt pour ce relais. A Gwangju, nous n’étions pas à notre place et aujourd’hui, on a montré que nous étions de nouveau à la lutte avec les meilleures nations mondiales.
Aurélie Muller a réalisé un excellent relais (16'26). Le deuxième meilleur temps de toutes les engagées derrière l'Allemande Léa Boy (16'21) qui était première relayeuse. KMSP/Stéphane Kempinaire
Caroline, comment as-tu vécu ce premier relais avec l’équipe de France ?
J’avais beaucoup de stress, même si je suis partie en première position et que je n’ai pas eu à effectuer le passage de relais sur le ponton. De la dernière bouée jusqu’à l’arrivée, je me fais distancer par les filles et je suis forcément un peu frustrée.
Sacha, qu’as-tu pensé de cette course ?
C’était mon premier relais, je prends de l’expérience. Je voulais remonter sur l’Allemande et toucher avec l’Italie et la Hongrie. Je pense que j’ai eu un peu de mal au début mais sur la dernière ligne droite, ça a bien répondu.
Marc-Antoine, finir avec Wellbrock, Razsovsky et Paltrinieri, ce n’est jamais simple.
J’avais la responsabilité de finir et même dans les pieds, je n’ai pas réussi à les tenir. C’est un autre niveau. Il va falloir trouver des solutions, les championnats ne sont pas terminés. Je suis désolé parce que les autres ont fait une belle course et je n’arrive pas à terminer.
Recueilli à Budapest par Jonathan COHEN