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A la veille du coup d’envoi des championnats de France de d’eau Libre de Gravelines (2-4 juin), les deux principaux leaders de l’équipe de France de la discipline, Marc-Antoine Olivier (médaillé de bronze olympique 2016 du 10 km) et Aurélie Muller (championne du monde 2015 du 10 km) n’ont qu’un seul objectif en tête : valider leur billet pour les Mondiaux de Budapest (14-30 juillet).

Qu’attendez-vous de cette semaine de championnats à Gravelines ?

Aurélie Muller : L’objectif est de se qualifier pour les championnats du monde de Budapest, sur le 10 km comme sur le 5 km.

Marc-Antoine Olivier : J’aurai le même programme qu’Aurélie. Nous nagerons également le relais mixte en composition équipe de France. Ça sera un bon test !

Aurélie Muller, championne du monde 2015 du 10 km (KMSP).

Vous sortez d’une semaine de championnats de France en bassin très réussie à Strasbourg (ils sont tous deux signés un doublé 800/1 500 m nage libre, ndlr). Pourquoi avoir disputé cette compétition une semaine seulement avant Gravelines ?

A. M. : C’était un bon échauffement avant d’aborder la semaine de Gravelines. J’ai signé mes meilleurs chronos, ce qui est idéal pour faire le plein de confiance. Cela m’a également permis de travailler les fins de courses d’eau libre, qui s’achèvent toujours au sprint. C’est donc essentiel de peaufiner sa vitesse de base en bassin.

M.-A. O. : A Strasbourg, remporter le 800 puis le 1 500 m nage libre a été une belle surprise. C’est excellent pour la confiance avant le 10 km, où tout se joue généralement en fin de course, dans un mouchoir de poche, à fond dans les 200 derniers mètres. Il est donc important de travailler le finish.

Avez-vous déjà la tête tournée vers Budapest ?

A. M. : Je n’y pense pas du tout pour l’instant. Pour l’heure, je suis concentrée sur mon objectif qui est de me qualifier. La suite, on verra !

M.-A. O. : Il faut d’abord se qualifier. C’est une étape importante, rien n’est joué d’avance. On ne se projettera éventuellement sur Budapest qu’après les championnats de France.

Marc-Antoine Olivier, médaillé olympique de bronze sur 10 km (KMSP).

A Gravelines, la compétition est « open ». De nombreux nageurs étrangers de renoms s’aligneront au départ. Qu’est-ce que cela peut apporter ?

A. M. : On sait que l’on va voir de belles courses. Je trouve génial que des internationaux étrangers s’alignent sur nos compétitions. Cela élève le niveau de confrontation.

M.-A. O. : Le plateau français est déjà très relevé, avec Logan Fontaine, David Aubry, Axel Reymond notamment, chez les garçons. On sera nombreux à batailler pour remporter la course. En rajoutant des internationaux comme le Hollandais Ferry Weertman (champion olympique 2016, ndlr), ça promet de très belles confrontations. Cela nous permet aussi de cumuler de l’expérience, d’enregistrer des infos sur nos potentiels futurs adversaires de Budapest.

Propos recueillis à Gravelines par F. L.

 

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