Après leur défaite inaugurale face au Monténégro (7-4) et un début de match compliqué, les Bleus avaient à cœur de mieux entrer dans leur partie face aux Italiens. Ça a été chose faite, du moins dans le premier quart temps, où les tricolores, malgré l’expulsion définitive précoce d’Enzo Khasz ont tenu la dragée haute aux vice-champions olympique en titre. A la faveur de trois buts de Romain Blary, Igor Kovacevic et Thibaut Simon, les Bleus étaient au contact à la fin des huit premières minutes de jeu (4-3 pour l’Italie). « J’ai trouvé la première période vraiment correct », analyse le sélectionneur tricolore Florian Bruzzo. « C’est la deuxième période qui a été plus compliqué. Les garçons ont voulu en faire plus, comme je leur avais demandé. Mais ils sont un peu sortis de leurs rôles. » Une deuxième période remporté 4-1 par les coéquipiers de Michael Bodegas. A la pause, les Français ont donc quatre buts de retard. Un gouffre face à l’une des meilleures équipes du monde. « Quand on débute avec autant de retard, face à ce genre d’équipe, c’est très compliqué », confirme Mehdi Marzouki. Mais, la bande du capitaine tricolore Alexandre Camarasa ne s’est pas démobilisée. Bien au contraire. « On n’a pas explosé et on a même réussi à remporter la troisième période (2-1) et à faire 2-2 sur le dernier quart », rétorque Florian Bruzzo. « On continue d’apprendre. » Une vision partagée par Ugo Crousillat. « Il y a quelques mois, contre ce genre d’équipe, l’écart était bien plus important. Aujourd’hui, on se rapproche petit à petit du top niveau mondial. J’espère qu’on va continuer à progresser et enfin réussir à battre ces équipes. »
A Rio, J. C.
ITALIE : 11 - FRANCE : 8
Score par période : (4-3), (4-1), (1-2), (2-2)
France : Rémi Garsau, Rémi Saudadier, Igor Kovacevic 2, Enzo Khasz, Romain Blary 2, Thibault Simon 2, Ugo Crousillat 1, Michal Izdinsky, Mehdi Marzouki, Mathieu Peisson, Petar Tomasevic 1, Alexandre Camarasa (C), Jonathan Moriame.