Largement battue par la Grèce à l’occasion de la finale pour la 7ème place, l’équipe de France a montré ses limites. Il reste désormais un peu plus de trois mois aux Bleus avant les championnats d’Europe.
Face à une équipe grecque qui avait fait match nul avec la Hongrie (9-9) avant d’être battue par l’Espagne (7-6) et l’Italie (10-7) en phase de poule, les Bleus ne sont jamais apparus en mesure de s’imposer. Ni de faire ne serait-ce que jeu égal avec leurs adversaires du jour ! Menés très rapidement au score suite à une première réalisation signée Vlachopoulos après seulement 41 secondes de jeu, Michal Izdinsky et ses coéquipiers ont effectivement montré de sérieuses lacunes. D’abord au plan défensif où les contres, rapides et précis, des Grecs ont mis au supplice des défenseurs tricolores trop souvent obligés de fauter et régulièrement « punis » en période d’infériorité numérique. Mais également en attaque où les approximations et la précipitation dans le jeu de passe ont été rédhibitoires. En particulier en « zone + », un exercice dans lequel les Tricolores, auteurs jusque-là d’un bien piètre 0/4, ont dû attendre la fin de la troisième période pour voir Vanpeperstraete marquer le premier (et seul) but en supériorité numérique ! Mais le plus inquiétant dans les prestations des Bleus durant cette semaine en Croatie est certainement leur incapacité à se soustraire au pressing que leur ont imposé toutes les équipes qu’ils ont rencontrées. Certainement un axe de travail pour Nenad Vukanic et Aurélien Clay dans la perspective des prochains championnats d’Europe qui débuteront le 14 juillet à Barcelone. Et où cette équipe de France - il est vrai largement renouvelée depuis les mondiaux de Budapest l’année dernière - aura pour ambition de faire aussi bien qu’en 2016 à Belgrade où elle avait décroché la neuvième place.
J.-P. C.
France : 4 - Grèce : 12
Score par période : 2-4, 1-2, 1-3, 0-3.
Buteurs pour la France : Vanpeperstraete 3, Dino 1.