Martin Papot, organisateur de l’Open Make Up For Ever de natation synchronisée qui s’est déroulé pour la sixième année consécutive à Montreuil du 5 au 7 février 2016, revient sur la force de cette compétition de préparation pour les Jeux Olympiques et aussi sur son organisation, son importance et son ampleur au niveau international.
Est-ce que l’Open Make Up For Ever est aujourd’hui devenu incontournable ?
Aujourd'hui, ce n’est plus du tout la même compétition et on a vécu une vraie montée en puissance de cet évènement. La première année, l'objectif principal était que la compétition ait lieu et puis au fur et à mesure des années je pense qu’on a réussi à séduire les délégations qui sont revenues à chaque fois. En 2015, il y a eu un vrai basculement avec la venue de quatorze des quinze meilleures nations mondiales. Je pense que désormais, c’est un de meetings les plus appréciés par les nageuses.
Quelle est la force de L’open ?
La force de l’open c’est de pouvoir se reposer sur des partenaires solides, Make Up For Ever, la ville de Montreuil, Est-ensemble et aussi sur une structure que la fédération a créée en 2008, NEO, qui est spécialisée dans l’organisation des évènements internationaux.
Combien de personnes travaillent sur l’Open Make Up For Ever ?
Nous sommes deux salariés, Sarah et moi, à travailler toute l’année à l’organisation des compétitions internationales. Depuis maintenant 6 ans, nous avons développé des vraies compétences organisationnelles. Si l’on compare ce meeting à des compétitions qui se reposent plus sur des bénévoles, à Make Up For Ever on sent qu'il y a des professionnels qui travaillent 24h sur 24, ou au moins 12h sur 24 à la réussite de cet évènement. Sans les 50 à 60 bénévoles qui nous aident tous les jours, on ne pourrait pas organiser une telle compétition. Je remercie réellement tous les bénévoles, qu’ils soient en tribune, à l’accueil mais aussi au plateau technique qui permet à la compétition de se passer dans de bonnes conditions. Sans eux, rien n’est possible.
Quels sont les objectifs de cette compétition ?
Il y a une vraie volonté au niveau fédérale d’organiser des compétitions majeures en France. Cela permet au public français de profiter des espagnoles Ona Carbonell et Gemma Mengual par exemple ou l'année dernière des Chinoises. C’est aussi l’occasion pour les filles de l’équipe de France de participer à un rendez-vous dans les conditions des grands championnats pour fignoler leur préparation devant des juges qui seront aux Jeux Olympiques, à quelques semaines du Test Event de Rio (2-6 mars 2016).
Bryan Kodjo
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