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Dixième temps des séries du 100 m papillon dans un chrono qui ne la satisfait pas complètement (59’’15), Marie Wattel aspirait surtout à se détendre afin d’aborder les demi-finales avec sérénité, histoire de donner sa pleine mesure.

Marie, que retiens-tu de ta performance matinale ?

Je suis partagée ! J’avais de bonnes sensations depuis le début de la semaine, mais là, comme par hasard, je me crispe le jour de ma course ! J’ai le sentiment de perdre pas mal d’énergie à cause de ça, donc oui, les séries étaient difficiles à gérer. J’espère maintenant que cela ne m’empêchera pas de décrocher une belle ligne en demi-finale.

Comment expliques-tu cette poussée d’appréhension ?

Je ne sais pas trop… Disons que je fais la fille zen toute la semaine, mais lorsque je me retrouve devant le plot, ce n’est plus tout à fait pareil (rire nerveux)… Il va vraiment falloir que j’apprenne à gérer cette pression pour Rio parce que cela risque d’être très compliqué là-bas si je ne me contrôle pas !

Justement, les championnats d’Europe peuvent-ils t’aider à surmonter cette pression ?

Ça sert exactement à ça, mais aussi à se confronter aux meilleures. Sauf que les meilleures elles parviennent très bien à gérer les séries, les demi-finales et la finale. A moi maintenant de me rapprocher d’elles car elles ne vont pas ralentir pour moi, ça c’est sûr !

Etrangement, tu sembles davantage dans la souffrance que dans le plaisir.

Ça m’énerve un peu parce que je sais que je vaux mieux que 59’’15 ! Et puis, c’est vrai qu’avec davantage de plaisir, je nagerais certainement plus vite. J’ai envie d’aller les chercher les filles, mais pour l’heure, quelque chose me bloque encore.

Recueilli à Londres par A. C.

 

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