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Seulement quinzième de la demi-finale du 100 m papillon (59’’27), Marie Wattel n’a pas caché l’étendue de la déception. Satisfaite de sa forme physique, la Niçoise regrettait cependant son incapacité à gérer la pression. Un domaine qu’il lui faudra travailler d’ici les Jeux de Rio.

Marie, que retiens-tu de ta demi-finale ?

C’est une grosse déception parce que c’était dans mes cordes. J’aurais pu nager largement plus vite, mais bon, parfois on ne comprend pas tout dans le sport et là, franchement, je ne saisis pas trop ce qui m’arrive…

Est-ce qu’il s’agit, comme tu l’as suggéré ce matin (jeudi 19 mai), d’une difficulté à gérer tes émotions ?

Je pense que ce matin je suis rentrée dans un cercle vicieux dont je n’ai pas réussi à me défaire. C’est dommage car j’aurais aimé trouver la clé pour nager plus vite. Malheureusement, ce n’est pas le cas. C’est frustrant, mais le jour où j’y arriverais, je serai vraiment contente.

Vas-tu désormais te concentrer sur le travail mental ?

Pour l’instant, c’est un peu compliqué car les entraînements sont costauds. Il va falloir néanmoins que j’apprenne à gérer mon stress car si j’arrive à Rio et que je suis immédiatement débordée par l’événement, tout sera perdu !

Jusqu’à présent tu n’avais donc jamais travaillé l’approche mentale d’un rendez-vous ?

Non, parce que j’aime bien apprendre de moi-même. Mais là, peut-être que je vais avoir besoin d’un peu d’aide pour progresser dans ce domaine.

Recueilli à Londres par A. C.

 

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