Deuxième temps des séries du 100 m papillon (57’’69) des championnats d’Europe de Budapest (17-23 mai), Marie Wattel n’a pas traîné à l’heure d’aborder un rendez-vous hongrois qu'elle aborde comme un ultime galop d'essai avant les Jeux olympiques de Tokyo.
Comme entrée en matière, c’est ce qui s’appelle du costaud !
Oui, c’est vrai que ce n’était pas trop mal ! Je m'étais fixée comme objectif de faire 57’’ ce matin. Je suis contente de l'avoir fait. Je ne savais pas trop où est-ce que j'en étais parce que j'ai relâché quelques jours avant de venir. 57’’6, oui, je suis vraiment contente ! En plus, j'ai l'impression que je n'étais pas très réveillée non plus, donc hâte de voir ce que ça peut donner ce soir et demain. Hâte de faire la course avec les autres filles, avec Louise (Hansson, Suède, meilleur temps des séries en 57’’06) ma partenaire d'entraînement. Ça pourrait être un beau duel !
Quand tu dis que tu as « relâché quelques jours avant de venir », cela ne signifie pas que tu es préparée pour cette échéance continentale ?
Non, mais je voulais quand même me fixer des objectifs parce qu'on est aux championnats d’Europe. C’est important d’utiliser ce genre de compétition pour faire les choses bien. Je ne voulais pas arriver en mode décontraction totale. Je me suis fixée de beaux objectifs. C'est sûr que ce n'est pas le rendez-vous de la saison, mais je pense que j'ai beaucoup à apprendre pour les Jeux, notamment avec l'enchaînement 100 papillon et 100 crawl. C'est un bon entraînement, une bonne répétition avant les Jeux.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Est-ce aussi l’occasion de prendre des « repères sanitaires » dans la perspective des JO ?
J'étais déjà habituée avec l'ISL, ça ne me choque pas tant que ça, ce n'est pas du tout anxiogène non plus. C’est vrai qu’ils sont stricts avec les masques, mais franchement, ce n'est pas très contraignant. Et il va falloir faire avec à Tokyo.
Cette saison si particulière est, pour toi, une réussite totale jusqu’alors. Tu es d’ores et déjà qualifiée pour les JO sur 100 m papillon et 100 m nage libre. Est-ce que cela permet d’aborder ce rendez-vous hongrois avec relâchement ?
Ça me donne confiance. J'espère maintenant que ça va monter crescendo après les Euro parce qu'on va relâcher un peu au niveau des entraînements et de la musculation. J'espère vraiment que ça va monter crescendo.
A Budapest, Adrien Cadot