Dix-septième temps des séries du 100 m dos, la Marseillais Mathilde Cini a finalement décroché son ticket pour les demi-finales au bénéfice d’un forfait de dernière minute.
Que retiens-tu de ton entrée en matière ?
Elle est frustrante, c’est le mot ! C’est frustrant parce que l’on travaille toute l’année pour ça, mais bon, ça nage très vite, c’est la compétition, ce n’est qu’un jeu, comme nous l’a confié Camille (Lacourt)… J’ai tout donné, je n’ai rien à regretter. Ce n’est pas grave, je reviendrais plus forte dans quelques années (sourire)…
Est-il important d’être optimiste ?
De toute façon, ça ne sert à rien d’être négatif. Si je m’engage là-dedans, je vais partir dans une spirale négative. Je vais discuter avec mon coach pour voir ce qui n’a pas été, puis je vais prendre des vacances et je reviendrais plus forte.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
« Ce n’est qu’un jeu » vous a donc dit Camille Lacourt ?
Pendant son discours d’ouverture des championnats du monde (Camille a été désigné capitaine de l’équipe de France pour sa dernière apparition sous le bonnet tricolore, ndlr), il a puisé dans sa longue expérience pour nous démontrer que la natation n’était qu’un jeu et qu’on était là, à Budapest, pour nous amuser. Je m’en sers aujourd’hui, parce que j’en ai besoin, mais je pense qu’il sera bon d’y repenser dans les mauvais comme dans les bons moments.
Où aurais-tu pu « gratter » les petits centièmes qui ont failli te « coûter » ta place en demi-finales ?
Si mes parents m’avaient fait un peu plus grande (elle mesure 1m66, ndlr), peut-être que je serais passée (sourire)… Non, je dirais que je les ai perdus sur le virage, mais bon, avec des si on mettrait Paris en bouteille. Ça ne sert à rien de regarder derrière, c’est comme ça…
Recueilli à Budapest par A. C.
Béryl Gastaldello (32e du 100 m dos en 1’02’’24) : « Tout était en place pour réaliser une bonne course et j’ai vraiment tout donné donc je ne peux rien regretter. Je me sens bien alors qu’hier j’avais quelques regrets après le 100 m papillon. Je pense que j’ai surtout besoin d’un break. »
(KMSP/Stéphane Kempinaire)