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Depuis le début de la saison, Matthieu Rosset fait le grand écart entre la France et l'Australie pour emmagasiner de l'expérience en vue des Jeux Olympiques de Rio. Il témoigne.

Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Je me sens bien ! Je me suis bien préparé là-bas et j’ai envie de poursuivre sur cette belle lancée en France. Ça va être intéressant de poursuivre le travail effectué jusqu'à présent.

Quelles différences existent-ils entre les deux pays ?

Pour moi, la principale différence, ce sont les horaires. On s’entraîne dès 6 heures du matin et ce n'est pas tous les jours facile de sortir du lit à 5 heures. Les structures sont également très différentes. On a la chance de profiter de la piscine de l’Olympic Park qui a accueilli les Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Les conditions sont, à tout point de vue, optimales !

Qu’avez-vous été cherché en Australie ?

Je voulais changer d’air ! Je suis à l’INSEP depuis dix ans et c’est important d’avoir un avis extérieur sur ses plongeons, sa technique. Chaque entraîneur a un regard différent et j’avais besoin de ça. Et puis ça me permet également de joindre l’utile à l’agréable en voyant du pays. L’Australie, c’était un rêve pour moi !

Êtes-vous restés en contact avec votre entraîneur en France, Alexandre Rochas, durant le stage ?

Je suis bien accompagné par tout le staff et la Fédération Française de Natation. Même à l’autre bout du monde, je ne suis pas seul. Alexandre m'a beaucoup encouragé à tenter l’aventure et il s'est mis d’accord avec notre entraîneur australien sur le programme à suivre.

Quels sont vos objectifs désormais ?

Après deux ans de transition où je me suis davantage consacré à mes études, il était important de repartir sur des bases solides. Je vais m’entraîner dur, à la fois en Australie et en France, pour décrocher ma qualification pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016 et tenter d’être le plus performant là-bas.

 

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