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Vingt-troisième des éliminatoires du tremplin à 3 mètres (373,40 points), le champion d’Europe 2015, Matthieu Rosset n’a pas réussi à se hisser en demi-finale des Jeux Olympiques de Rio.

Matthieu, quel sentiment prédomine après ce concours ?

De la déception. En plus, je me sentais plutôt en forme à l’entraînement. Il y a eu un gros changement de climat d’un seul coup. On s’est entraîné avec le soleil et 35 degrés et dès que le concours a débuté, il y a eu beaucoup de vent. Ça a été difficile pour tout le monde. Le champion du monde en titre ne passe même pas (le Chinois He Chao, 21ème), le champion olympique se qualifie pour un point (le Russe Ilia Zakharov, 18ème et dernier qualifié). Ça a été vraiment horrible. Je suis forcément déçu. Je me suis entraîné toute l’année pour ça. Mais c’est comme ça. J’ai malgré tout pris du plaisir à plonger.

Les conditions étaient-elles vraiment perturbantes ?

On n’a pas l’habitude de plonger dans ces conditions. Mais ce sont les mêmes pour tout le monde. Il ne faut pas être mauvais perdant. Même si j’ai commis des erreurs qui ne sont pas dues à ma préparation. Sur un plongeon, j’ai failli tomber à l’eau…

Ton année a été compliquée. Es-tu arrivé en manque de confiance ?

Je ne peux pas dire que je suis arrivé ici en manque de confiance. L’année s’est bien déroulée. En France, on n’a pas toujours les meilleures conditions d’entraînement mais ma préparation a été bonne. Je crois que c’est mon moins bon score de l’année. Et il faut que ça arrive aux Jeux Olympiques, mais c’est comme ça.

Comment vois-tu l’avenir ?

Je vais d’abord prendre des petites vacances parce que ça fait quatre ans que je n’en ai pas eues. Après, je vais me focaliser sur les Mondiaux de Budapest l’an prochain. Je pense que j’ai les moyens d’y performer. Mais sur ces prochaines années, ça sera davantage du plaisir que des grosses compétitions. Une chose est sûre, c’était mes derniers Jeux Olympiques. Je ne pourrai pas faire 2020. Physiquement, je suis usé.

Recueilli à Rio par J. C.

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