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Auteur de’ 49’’31 en série du 100 m nage libre du Golden Tour-Camille Muffat organisé dans la piscine Jean Bouin de Nice (5-7 février), le sprinter tricolore Maxime Grousset n’était pas franchement emballé par sa performance matinale. Il n’en demeure pas moins convaincu de pouvoir nager plus vite.

Que retiens-tu de cette entrée en matière sur l’épreuve reine ?

Mouais… Je ne sais pas trop quoi en penser à vrai dire… Je ne trouve pas ça formidable.

Pas satisfait donc ?

Non, ce n’est pas top ! 49’’3, je suis capable de faire beaucoup mieux.

Même au mois de février et en pleine période de travail ?

Je m’en moque. Ce sont des excuses et je n’ai pas l’intention de me cacher derrière. On verra cet après-midi en finale (19h40, samedi 6 février).

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Pourtant, ta performance, la veille (vendredi 5 février), sur 50 m papillon a dû te mettre en confiance, non ?

Oui, c’est vrai, mais je nage rarement des 50 m papillon. Peut-être que je n’avais aucune pression, aucune attente, ou que j’étais moins fatigué.

As-tu coupé pour aborder ce meeting ?

Non, mais ça ne change rien ! Je dois être capable de réaliser de bonnes choses, peu importe la période et mon état de forme. Je pense que ça ne tient qu’à moi. Peut-être que je ne me suis pas suffisamment échauffé. On verra ce qu’en pense Michel (Chrétien, son entraîneur à l’INSEP, ndlr).

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Pour te préqualifier pour les Jeux de Tokyo, il faudra claquer un 48’’3 d’ici le Golden Tour-Camille Muffat de Marseille (19-21 mars). Est-ce que ça te semble jouable ?

Je trouve ça un peu dur ! Je ne pense pas pouvoir faire ça, même si ça reste bien évidemment dans un coin de ma tête. Je vais essayer de tout donner.

Est-ce qu’il y a eu des changements dans ta préparation depuis les championnats de France de Saint-Raphaël (décembre 2020) ?

Plus de relâchement dans mes nages. Cela a bien fonctionné en papillon, hier (vendredi 5 février). Aujourd’hui, c’était un peu plus compliqué. On verra ce soir comment ça répond.

Plus généralement, et sans chercher à te trouver des excuses, est-ce que le contexte général te pèse ?

C’est un peu fatiguant à la longue ! Le masque, déjà, ça m’embête. C’est pénible pour bien respirer. Il faut faire avec, on arrive à s’adapter, mais c’est sûr que ça ne simplifie pas les choses.

Recueilli à Nice par A. C.

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