Qualifié pour les demi-finales du 100 m nage libre avec le douzième temps (48’’25), Maxime Grousset s’est fait peur lors des séries de la course reine des Jeux olympiques de Tokyo. Moins fringant que lors du relais 4x100 m nage libre, le sprinteur tricolore était soulagé de pouvoir de nouveau nager demain matin et tenter d’accélérer pour s’inviter à la table des meilleurs nageurs de la planète sur cette distance.
Que ressens-tu à l’issue de ces séries du 100 m ?
J’ai eu un peu peur en voyant mon temps mais quand j’ai vu ma place je me suis dit que c’était possible. Je suis vraiment passé par deux sentiments, la déception d’abord puis le soulagement ensuite.
La transition avec le relais a-t-elle été difficile à gérer ?
Chaque journée est différente et il faut à chaque fois aller de l’avant. Je n’ai pas su le faire aujourd’hui. Je n’ai pas bien construit ma course. Ce qu’il faut retenir c’est que j’ai décroché cette qualification en demi-finale.
Comment analyses-tu ta course ?
Je vois que je suis à la même hauteur que Chalmers en première partie de course et je me suis senti encore dans le coup. Je me suis peut-être mis sur un faux rythme, ce qui n’est pas bon pour moi. En manquant quelques points clés, on perd vite de précieux dixièmes.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
As-tu ressenti de la pression avant ces séries du 100 m ?
J’avais beaucoup moins de pression que dans le relais. Je n’ai même pas eu de montée d’adrénaline en arrivant sur le plot. Ce sera peut-être pour les demi-finales.
As-tu débriefé de ta performance lors du relais avec Michel Chrétien ?
Oui, il était content et m’a dit qu’avec ce niveau j’avais les moyens d’entrer en finale. Mais le relais est terminé et il faut revenir à la réalité. On peut vite rater une course et il faut rester concentré.
J. C. (Source: FFN/Tokyo 2020)