Treizième temps des séries du 200 m nage libre en 1’58’’21, Charlotte Bonnet a lancé ses championnats du monde avec prudence. Ce soir (mardi 23 juillet), la Niçoise de 24 ans, championne d’Europe en titre, jouera une place pour la finale qui se disputera demain (mercredi 24 juillet).
Charlotte, dans quel état d’esprit as-tu abordé ce 200 m nage libre ?
Ce n’est jamais facile de commencer des championnats par cette course. D’ordinaire, j’ai toujours un relais pour me mettre en jambes sur ce genre de compétition. Ça n’était donc pas simple à aborder.
En te regardant nager on a parfois eu l’impression que tu cherchais à gérer ou à t’économiser.
Un peu des deux ! J’ai sans doute un peu trop contrôlé, c’est pour ça que ça a un peu piqué ce matin. J’essaierais de me lâcher davantage ce soir.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Pourtant, tu es partie vite ce matin (mardi 23 juillet).
Oui parce que j’avais besoin de voir où je me situais par rapport aux autres nageuses. Je n’avais personne à côté de moi, donc ce n’était pas évident. Ça ira mieux ce soir. Je serai sur une ligne extérieure, ce sera plus simple à gérer.
Avais-tu hâte de plonger ?
Oui, complètement ! J’étais curieuse de voir où j’en étais après une saison en dents de scie. Je n’étais cependant pas là pour faire un temps pour me rassurer. Il fallait se qualifier pour les demi-finales. C’est fait !
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Plusieurs nageuses de renom ont fait forfait ce matin (l’Australienne Emma McKeon, la Canadienne Taylor Ruck et l’Américaine Katie Ledecky). Ça ouvre des perspectives intéressantes, non ?
J’ai vu ça, mais la course reste très relevée. Il faut en faire abstraction.
Recueilli à Gwangju par A. C.