Il ne lui a laissé aucune chance. Absolument aucune. Mehdy Metella a écrasé la concurrence en finale du 100 m nage libre du FFN Golden Tour-Camille Muffat d’Amiens et en particulier celle du local de l’épreuve : Jérémy Stravius. Alors, certes, l’Amiénois reprenait la compétition, mais quand même, le Marseillais a claqué un impressionnant 48’’35 (sixième performance mondiale de l’année, ndlr) et fait étalage d’une puissance et d’une vélocité qui peut lui laisser espérer le meilleur pour la fin de saison.
Mehdy, le chrono doit te satisfaire, d’autant plus à cette période de l’année ?
C’est en effet de très bon augure parce que je suis encore en phase de préparation. Je vais continuer de nager entre 50 et 70 bornes par semaine jusqu’à quatre ou trois semaines avant les championnats du monde de Budapest (14-30 juillet). Ça signifie que je ne relâcherais pas pour les championnats de France. Malgré tout, il faudra montrer que je suis là.
En te sens confiant, serein…
Disons que j’ai réussi de bons meetings jusqu’alors, notamment lors du FFN Golden Tour-Camille Muffat à Marseille et ici, à Amiens. Ça confirme mes ambitions et la rage qui m’habite à l’heure d’aborder cette nouvelle olympiade.
Etait-il malgré tout important de battre Jérémy Stravius en finale du 100 m nage libre ?
Non, pas spécialement ! On forme une équipe, mais dans l’eau, il n’y a plus de copains. Je me rappelle que lorsque Florent (Manaudou) et Fabien (Gilot) avaient disputé la finale du 100 m nage libre aux Euro de Berlin en 2014, ils s’étaient rendus coup pour coup (Florent avait terminé premier devant Fabien, ndlr). Hors de l’eau on est des amis, mais dans l’eau, on est des ennemis, point final.
Recueilli par A. C.