Ça ne s’est joué qu’à deux centièmes ! Deux petits centièmes qui privent Mehdy Metella d’une finale du 100 m papillon (51’’32 en demi-finale) qui aurait eu des airs de médaille olympique. Il faut dire qu’il y a encore quelques mois, le Guyanais de 29 ans n’avait plus grand-chose d’un nageur. Opéré d’une épaule en 2019-2020, le papillonneur marseillais ne doit son retour aux avant-postes qu’à son abnégation et au soutien de son entraineur Julien Jacquier.
Que retiens-tu de cette demi-finale ?
Je sus à la fois satisfait et déçu ! l y a un an, j’étais au bloc-opératoire. Les Jeux repoussés d’un an, il a fallu que je travaille fort pour revenir à un niveau digne de ce nom. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de sportifs qui auraient été capables d’afficher un mental comme le mien. Après le meeting de Canet, début juin, j’étais vraiment mal. Il a fallu retourner voir le psy, se remettre à nager dur. L’année qui vient de s’écouler a été très difficile. Je ne souhaite à personne de vivre ce que je viens de traverser.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Parle-nous de ta course : tu es parti vite avant de craquer sur la fin. Quelle était ta stratégie ?
Je ne suis pas parti suffisamment vite ! Dès le début, j’ai senti que je n’étais pas dans un bon « mood ». Mais je n’ai rien à me reprocher ! J’ai fait comme j’ai pu avec les moyens du bord.
Ce sera quoi la suite pour toi, à présent ?
D’abord, le relais 4x100 m 4 nages, puis je vais souffler cet été avant de me projeter sur les championnats du monde de 2022. Je donne rendez-vous à tous mes adversaires là-bas.
A. C. (source : FFN/Tokyo 2020)