Après le record de France du 50 m dos hier (26’’58), Mélanie Henique a amélioré aujourd’hui celui du 50 m papillon (25’’15), qui était déjà sa propriété. La Marseillaise était heureuse de ses championnats et vise désormais un troisième ticket pour les Mondiaux de Windsor sur le 50 m nage libre.
Mélanie, deuxième jour, deuxième record de France, ce sont d’excellents championnats pour toi.
J’avais dans l’idée d’améliorer le record de France du 50 m papillon. Mais entre l’idée et l’acte, il y a un grand pas. 25’’15, c’est la deuxième meilleure performance mondiale de l’année. Ça laisse envisager de belles choses pour le Canada. On va rester là-dessus et ça va le faire.
Qu’est-ce qui a fait la différence aujourd’hui ?
Le petit bassin constitue vraiment ma spécialité. J’adore ça parce qu’on est beaucoup sous l’eau. C’est un avantage pour moi, parce que mes coulées sont efficaces. Je travaille beaucoup la force en musculation sur les jambes. Ça manque d’explosivité encore mais c’est cool. On a repris début octobre. On s’amuse bien. Hier, j’étais très heureuse d’améliorer le record de France du 50 m dos (26’’58), aujourd’hui celui du 50 m papillon. C’est de bon augure pour le 50 m nage libre de demain. C’est vraiment agréable de sentir qu’on progresse de jour en jour.
Qu’attends-tu des Mondiaux de Windsor ?
La saison en petit bassin n’est pas la plus importante. Mais c’est toujours bien de finir l’année de cette manière. J’aborde toutes les compétitions pour obtenir le meilleur résultat possible. J’ai toujours un but en tête. On va viser la lune.
L’arrivée d’Anna Santamans à Marseille, qui nage les mêmes courses que toi, est-elle bénéfique ?
On a des qualités différentes je pense. Je ne la connais pas encore bien, mais ça aide. On a vu ça avec les garçons au Cercle et ça avait créé une vraie émulation. J’espère que ça sera la même chose pour nous.
Recueilli à Angers par J. C.