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Troisième du 50 m nage libre (24’’73) derrière Femke Heemskerk et Pernille Blume, Mélanie Henique était soulagée de valider sa qualification olympique et compte désormais repartir au boulot pour poursuivre sa progression en vue des Jeux olympiques de Tokyo l’été prochain. 

Comment as-tu vécu cette finale du 50 m nage libre ? 

Je suis plutôt contente. Cette course a été difficile dans les dix derniers mètres. Je n’avais pas vraiment l’énergie pour relancer. Nous n’avions pas vraiment préparé ce meeting. On a tout le temps envie de faire mieux, mais je valide ma qualification olympique et c’est le plus important. C’est de bon augure pour les quatre mois qui arrivent et on va pouvoir repartir au boulot et travailler sereinement dans les quatre prochains mois. Il y avait un beau plateau international ce week-end et ça permet de prendre des repères. Je suis soulagée. J’irai à Tokyo c’est certain et c’est cool.

Ton premier 25 mètres est bon mais c’est dans la fin de course que cela semble plus difficile. Est-ce ton sentiment ? 

Mon 50 était meilleur ce matin dans la nage parce que j’étais un peu en dedans dans le premier 25 m. On travaille beaucoup les fins de courses. Je dois trouver le bon dosage entre l’énergie du départ et la suite de la course. Il ne me manque plus que dix mètres et avant il m’en manquait quinze ou vingt.

Malgré tout tu sembles avoir trouvé une régularité et tu as nagé deux fois 24’’7 aujourd’hui. 

C’est quand même mon troisième meilleur temps. On n’y pense pas assez mais c’est bien de s’en souvenir. On veut toujours faire mieux et aller plus vite mais il ne faut pas faire la fine bouche et mettre la charrue avant les boeufs. Il faudra répéter au maximum 24’’3 dans les prochaines semaines et espérer passer sous les 24’’ même si ça demande un autre niveau de compétences et d’autres acquisitions. Je vais faire mes deuxièmes JO et c’est le plus important. 

Que t’apportes Pernille Blume (championne olympique en titre de l’épreuve) au quotidien ? 

On veut la même chose à la fin de la saison. On se fait la guerre, mais c’est très sain et on est copines. Ça me pousse et elle aussi. C’est cool, c’était la bonne année pour qu’elle nous rejoigne, on prend beaucoup de plaisir, c’est une gentil fille, je l’adore. 

Recueilli à Marseille par J. C.

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